Un mot pour résumer la rencontre Yulblog d’hier soir?
C’est intéressant, théoriquement, de réunir le plus de blogueurs possible dans un même lieu, mais en pratique, quantité n’égale pas qualité. Je ne parle pas ici de la « qualité » des gens présents, mais plutôt de celle des rencontres. Quand il y a tellement de gens à voir et de nouveaux avec qui se familiariser, soit on vole, comme une poule sans tête, de conversation en conversation pendant quelques minutes, soit on s’accroche aux mêmes personnes comme à des bouées de sauvetage.
Malheureusement, la Quincaillerie, qui avait auparavant compris le principe du « bar qui n’a pas besoin de mettre la musique à tue-tête pour faire boire le monde », a décidé de monter le volume hier soir. (Oui je sais, je vieillis.) Ça limitait les conversations, disons, ou du moins ça les rendait épuisantes. À mon grand regret, je n’ai eu qu’un bref échange avec Sandra, la camionneuse, et j’ai encore une fois raté ma chance d’en savoir un peu plus sur Pierre-Léon, le chauffeur de taxi. Quand j’ai décidé de quitter à 23h15, je me suis rendue compte, en traversant le bar, qu’il y avait plusieurs groupes de personnes à l’avant de la salle dont je n’avais même pas été consciente de la présence. Et j’ai mis 30 minutes à me rendre vers la sortie!
Victime de sa popularité, le Yulblog? Bah. Ça va faire un temps. Les modes vont et viennent, comme les blogueurs. Éventuellement, les gens se sépareront en plus petits groupes, selon leurs intérêts, comme l’ont fait par exemple les blogueurs d’affaires avec le Yulbiz. Et nous resterons un noyau de vieux croulants, grognons et nostalgiques, portant un culte éternel à nos braves ancêtres qui étaient si peu nombreux.
Ah, la musique trop forte, pas capabe! D’accord, j’ai perfectionné l’art du hochement de tête et du rire que-je-devine-approprié-à -ce-moment-précis, mais faire semblant de comprendre ce qu’on me dit est épuisant et ne mène à rien! (Par contre, dans l’état de fatigue extrême où j’étais hier… j’aurais dû y aller pour pouvoir me plaindre sans qu’on m’entende! :-)
Les bonnes vieilles tavernes… ya que ça de vrai. Je te comprends Martine… pas évident à trouver de nos jours.
Moi aussi j’ai eu du mal avec le bruit, je pensais qu’il n’y avait que moi, tu me rassures. Je suis partie un peu avant 22h30, le volume de la musique venait de monter d’une grosse coche et j’avais déjà du mal avant à comprendre ce que me disaient les gens… J’ai hâte à l’été, j’espère qu’il y aura de nouveau un pique-nique ou toute autre forme de rencontre dehors, sans musique. Mais c’était une super soirée!
ahh j’ai encore manqué cette rencontre. Mais il m’arrive souvent, dans plusieurs bars, de demander de baisser la musique. Quand plusieurs le font, j’imagine qu’à un moment donné, ils comprennent le message…Je l’ai déjà fait à La Quincaillerie d’ailleurs.
J’ai pensé le faire, Cécile, puisque nous étions presque les seuls clients, mais je me suis dit que pour éviter d’avoir l’air encore plus croulante, valait mieux laisser faire la job par une petite jeunesse. Mais la jeunesse est restée sans voix. ;-)
Well, I almost came last night – La Quincaillerie is so close – and then I thought of the combination of the noise, and the difficulty understanding the French of the many bloggers I want to talk to IN that noise…and chickened out. But it sounds like it was a really good party anyway for those who didn’t mind shouting, or not talking at all!
Je seconde complètement Martine. Ça déphase et ça force. Et d’autant plus désagréable qu’il y avait plein de beau monde avec qui, justement, j’aurais eu envie d’échanger plus que des « quoi? je t’entends pas »!
C’est gentil Martine, moi aussi je voulais te parler plus longuement. J’étais plus à l’avant qu’à l’arrière. La musique était moins forte à l’avant, mais la prochaine fois, j’irai leur dire de la baisser avec ma «voie -voix» de camionneuse. Vous allez voir qu’y vont la baisser la musique! (Tiens je me sens comme un stéréotype!)
Je ne crois pas qu’ils aient mis la musique plus forte, c’est plutôt parce que nous étions plus loin, comme la camionneuse le dit, c’était moins fort à l’avant… ou nous somes habituellement. La fille au bureau central (les proprios ont 3 boites gérées ensemble) avait tassé notre réservation d’une semaine comme celle de Janvier, ça n’arrivera plus. J’avais pas vraiment remarqué pour le son, juste à me le dire, considérant qu’on était 97% de la place, je doute que ça ai causé problème de demander une baisse de son.
Ca fais des belles conversations
Allo!
Quoi!
Allo!
Ha allo! ca va!
Quoi!
Ca va!
Ha! oui
Toi!
Quoi!
TOI!
HA!
OUI!
Au bout 20 mn ta meme pas encore entrepris la vrai conversation:))))))))
Tout facon partie comme c’est la ca va vous prendre le palais des congres bientot.
ou bien ma taverne dans mon trou humblement appelé l’hotel.
Patrick: Pour te rafraichir la mémoire pour le son, va voir le vidéo que Laurent de ZeCanada a fait de la soirée… Pas facile sur les oreilles!
http://www.zecanada.com/2007/02/09/video-hobby-yulblog-montreal/
Mais oui, je crois que t’as raison: c’était plus bruyant vers l’arrière. Et la prochaine fois, je t’enverrai voir la serveuse sans faute!
En effet, la musique était trop forte ou moi aussi je m’en viens beaucoup trop vieille ! Ahh, ce n’est pas drôle la trentaine ! ;-)