Bon cop, bad cop et patriotisme

Culture is what binds society together. To take an obvious example, how many billions does Ottawa pour into Quebec every year to persuade French Canadians that they benefit from being part of Canada? How much effect can those billions have when French Canadians watch only two kinds of TV — French Canadian, and American? Now, how much does a movie like Bon Cop / Bad Cop do to make French Canadians feel like, yeah, we have our differences, but we belong together?

It doesn’t have to do very much at all to justify its expense. Bon Cop / Bad Cop cost the Canadian taxpayer $7.5 million (probably less now that the movie was such a success). If it makes the Québecois even .5% more patriotic about Canada, it’s a bargain.

Culture is not a luxury good. Culture is what creates society. And culture is the best bargain any government can buy.

Alex Esptein est un scénariste d’origine américaine qui vit et travaille à Montréal depuis plusieurs années. Il a été un des quatre scénaristes à l’oeuvre sur le film Bon cop Bad cop.

By Martine

Screenwriter / scénariste-conceptrice

13 comments

  1. that’s kind of an interesting idea. a « unity fund » for quebec/canada, or anglo/franco small business and/or artistic partnerships? not sure if i support the idea, but at that Montreal Web Entrepreneurs Breakfast (where were all the women??), was chatting a bit about anglo/franco and it seems like in the web world, both sides of the table are very bilingual, and not concerned with the canadian/quebec political divide as it plays out elsewhere. it’s just not all that relevant when you live on the web, and you work with whoever is doing useful things. and when you work with people, you quickly lose your preconceptions about what they are « supposed » to be – they tend to become exactly what they are.

  2. I think you are right, Hugh, at least for the « Web generation » (that sounds cheesy…) or the « Web savvy people ». It’s quite different in other areas though, including the film industry.

    There were no women at the Web Entrepreneurs Breakfast? :-(

  3. Hey I am a »separatist ». Now if they would give me like a tenth of this 7.5 mil, maybe me too I would grow a .5% canadian nationalist fiber in my body. I suggest that patrimoine Canada make the investment, and I promise a will make a report on it a year later.

    PS. like any experiment, it could go wrong and I turn .5% more »separatist ». Come on, it is worth trying anyway, no? :-)

  4. Stéphane: Je suggère que tu fasses l’intéressante proposition à Alex sur son blogue. :-)

  5. I’m with Stéphane. I’m willing to give it a try for a rather high price. Even though the words « patriotic about Canada » just made me gag.

    The thing is, though, that I am not Canadian, and that no movie, book, artwork or speech will change that (not even a passport!). Watching US-made movies has never made me feel United-Statian, seeing Québécois actors play fake-French people has never made me reflect « oh we belong with them! » so I don’t see how identity and art are related in that particular way.

    Mind you I agree with that last quoted paragraph. But culture has to be encouraged (and funded) for its own sake. If having the feds believe that funding our culture will make us more Canadian, let’s do it. But let’s be clear on who is kidding who (whom? argh!)!

  6. Culture canadienne ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

    Je vois une culture québécoise, de l’Ouest et pour le reste du Canada anglais, mais la culture canadienne n’existe pas vraiment, c’est l’effet pervert du multiculturalisme canadien qui affecte l’unité canadienne.

    De plus, j’ai bien l’impression que nos amis les Canadiens anglais sont beaucoup plus imprégnés de la culture américaine par cinéma, télévision, littérature, etc. que d’une supposée culture canadienne.

    Je crois d’ailleurs que c’est Colm Feore qui mentionnait à quel point le Québec était chanceux que son propre cinéma soit populaire, une réalité inexistante au Canada anglais.

    Bon Cop Bad Cop est un excellent divertissement réalisé sur un concept intéressant de bilinguisme, mais je crois que ça s’arrête là.

  7. Well I disagree on so many levels about the original post. He’s got it backwards. Society is what creates culture. And we’ve all been eating, stirring and re-cooking the same cultural melting pot throughout North America for what, 30, 40 years? There’s no such thing as Mass Culture Independance.

    There’s something fundamentally wrong about thinking that watching a canadian show instead of an american one will automatically turn you into a staunch and bleeding heart Canadian. He’s confusing Bon Cop, Bad Cop’s subject matter with his own opinions, methinks!

    This is turning into a rant, sorry.

  8. François: Les québécois francophones sont souvent persuadés, à tort je crois, qu’ils sont les seuls au Canada à avoir une culture différente de celle des américains. Je vis avec un anglophone (nouvel-écossais) et je peux te dire que les anglos que je connais n’aiment en général pas du tout être aussi rapidement associés à la culture américaine. Ils tiennent beaucoup à leur littérature, leur CBC, leur musique, leurs magazines, etc. Bon, j’avoue, leur cinéma, un peu moins, mais…

    Pour ce qui est du cinéma ou de la télévision anglophone au Canada (concernant leurs forces et leurs problèmes), je te conseille la lecture de l’excellent blogue d’un scénariste de Toronto, Dead Things on Sticks: http://heywriterboy.blogspot.com/

    JP L’inconnu: Tu devrais publier ton commentaire sur le blogue d’Alex. C’est un gars bien ouvert aux discussions et qui cherche toujours à mieux comprendre le point de vue des québécois francophones. :-)

  9. Il a existé ce plan dont parle l’auteur du texte et il s’est soldé par le scandale des commandites. La seule chose que le Canada a vraiment à offrir pour unir les Québécois et les Canadiens c’est de la propagande à travers la culture? Patrimoine Canada l’a essayé avec ses capsules « La minute du patrimoine »…SVP…

    La propagande par la culture a été fait pendant des années par les nazis et les soviétiques. Encore aujourd’hui ont déconce cette pratique et certains aimeraient l’endossé à TOUT prix. Heureusement que les moyens de communications font en sorte que les gens ne sont plus aussi dupes que certains à l’époque.

    Je ne me sentirai jamais canadiens en voyant un film d’Atom Egoyan, en écoutant du Bryan Adams ou en lisant du Margaret Atwood. De toute façon il me semble avoir beaucoup plus d’intérêt pour la « culture » canadienne par les québécois que pour la culture québécois de la part des canadiens.

  10. On peut aimer un film d’Aton Egoyan ou un roman de Margaret Atwood sans se sentir canadien, québécois ou népalais. Seulement en se tentant fan de bons films ou de bons livres, ça n’a absolument rien à voir avec la nationalité.

    C’est comme les hymnes nationaux au hockey. WTF?

    (WTF veut évidemment dire « World Trade Federation » ou Wanting To Flabbergast »)

  11. “How much effect can those billions have when French Canadians watch only two kinds of TV — French Canadian, and American?”

    C’est quoi cette affirmation? Pas qu’elle soit totalement fausse (elle exclut entre autres TV5), mais il y manque un contrepoids, soit que les anglo canadiens regardent principalement la télé étasunienne, et le cinéma de même provenance.

    Prenons “Little Mosque in the Prairie” à la CBC. À grand renfort de promotion, la première émission (diffusée à deux reprises) est allée chercher 2,1 millions de téléspectateurs, puis le deuxième épisode 1,2 million. À CTV, “Corner Gas” est regardé par 1,5 million de personnes.

    Avec un poids démographique quatre fois supérieur (au moins) à celui du canada francophone, le canada anglophone ne peut faire mieux pour se distinguer des productions “Made in USA” quand on connaît les cotes d’écoute des “séries lourdes” québécoises?.

    Pour ce qui est de “Bon Cop Bad Cop”, le film a récolté 10 million aux guichets québécois, et 2 millions dans le ROC.

    “If it makes the Québecois even .5% more patriotic about Canada, it’s a bargain.” dit Epstein parlant des 7,5 millions venant des contribuables qui sont allés à financer le film. À ce compte là, peut-on dire que c’est une “patriotic bargain” pour que les anglos sentent davantage que “we belong together”?

    Il a beau geler à pierre fendre, mais la glace est mince pour tenir des affirmations comme celles de Epstein.

    C’est peut-être le vent électoral qui commence à souffler de tels arguments qu’on a pas fini d’entendre au cours des prochaines semaines. Diabétiques s’abstenir.

  12. He thinks movies like « Bon Cop, Bad Cop » will make the Québecois more « patriotic » about Canada? Is he kidding? I’m amazed sometimes to find just how clueless people are on the other side of that particular socio-political wall. Yeah, a single movie can make a whole nation drop its own sense of nationalism for the sake of another. That’ll happen. And if Canada were ever to force the issue, I’m sure they’d all be greeted as liberators.

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