Nostalgie d’une vieille vieille blogueuse

En décembre 2002, je rédigeais un billet qui commençait comme ceci:

That’s it. 2002 is over, or at least it will be, in a few hours. I got up this morning, sat in front of the computer and read what other people had to say on their blog about this past year. This has now become a routine in my life, a daily ritual I miss on the days when I am traveling away from an Internet connection.

Le billet était accompagné d’une photo de mon espace de travail. J’encourageais ceux qui me lisaient à me faire parvenir une photo de leur bureau, question de se « connecter » un peu dans ce que l’on appellait et qu’on appelle encore parfois, à tort, le « vrai monde ».

J’ai reçu une trentaine de photos que j’ai rassemblées dans un album. Puis d’autres photos sont arrivées. Puis encore d’autres. Et d’autres. Le projet a alors pris trop d’ampleur et je l’ai laissé tomber.

Un billet de Patrick Dion publié chez Branchez-vous aujourd’hui m’a fait replonger dans mes souvenirs. Il invite les blogueurs qui le lisent à prendre une photo de leur espace de travail.

Pour le plaisir et les souvenirs, j’ai donc sorti mon vieil album des poussières. Ça s’appelait Blogger’s spot et on y retrouvait les photos de blogueurs maintenant devenus des vieux de la vieille, dont Laurent, Kate, Jean-Hugues, A.J., Blork, les Stephanie, Karl, Rachel, CFD, Lisa et bien d’autres.

Je constate avec surprise qu’ils sont encore nombreux à bloguer. On est vraiment une bande de dingues.

Blogger’s spot

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Wow. Quite the trip down memory lane. You know you’ve been blogging for too long when you begin to recycle your posts and start talking about the good old times.

Cause this is twiller, twiller night

À classer dans la catégorie « il fallait s’y attendre »: voici la naissance des twillers, des romans écrits sur Twitter.

(Note: Les utilisateurs de Twitter doivent décrire leurs activités en 140 caractères ou moins. En gros Twitter, c’est comme si Facebook n’avait que la fonction « mise à jour du statut » et rien d’autre. Pour mieux comprendre, voir cette vidéo. )

La micro-fiction.

Ouin.

Je suis partagée entre la curiosité (oh, une forme de littérature qui innove!) et l’inquiétude (est-ce qu’il y a encore des gens qui lisent autrement qu’en survol?).

Lien trouvé via Remolino sur Twitter, justement.