How not to talk to your kids

Your kids are smart?

It’s great, but you might want to stop telling them how brilliant they are after you read this article from New York Mag.

By Martine

Screenwriter / scénariste-conceptrice

4 comments

  1. Merci pour cette lecture, je m’y reconnais totalement !

    Sauf que le chemin qui m’a mené à ce profil n’est pas exactement le même. Plutôt que le « T’es le meilleur mon fils » (que je ne manquais pas d’avoir quand même) je pense que j’ai été victime du très français syndrome « Peu mieux faire » qui apparaissait sur tous mes bulletins de note (avec des vrais notes ;). C’est le genre de chose que de nombreux élèves se faisaient dire quasi-systématiquement à l’école.

    Rapidement, en tant qu’élève, tu comprends que tu es suffisamment « intelligent » pour ne pas avoir à trop te fouler pour réussir (intelligent au sens d’avoir des bonnes notes, un jour tu découvres dans la vraie vie que l’intelligence des bonnes notes, c’est pas tout). Tu évites aussi de prendre le risque d’être trop bon puis de te casser la gueule. Le résultat est vaguement le même : tu n’apprends pas l’effort, tu laches dès que c’est difficile et tu passes par des moyens détournés comme la triche pour garder la face devant tout le monde. Ce genre de moyen détourner peut même devenir la norme pour éviter l’effort tout simplement.

    En fait n’importe quelle méthode appliquée aveuglément peu mener à ce genre de profil. Ce qui est dommage dans ce genre de recherche, c’est que c’est une analyse dichotomique, comme quand on veut vérifier si un médicament fonctionne ou non. Je pense que les chercheurs ne sont pas dupes de leurs propres résultats (j’espère) en ce sens que ce sont seulement des indications. Le problème c’est qu’il y a toujours du monde pour prendre ce genre de résultat au pied de la lettre.

    Bref, je suis loin d’être parent, mais mon enfance est suffisamment proche (et m’a suffisamment marquée) pour savoir qu’une méthode appliquée aveuglément ne peut donner que des mauvais résultats… C’est évident mais possiblement que parfois ça va mieux en le disant.

  2. Wow! That’s fascinating. My mind is swimming thinking about how to apply it to the kids, others around me, along with myself. Not to mention how this seems to answer so many questions I’ve had about the motivation or lack of motivation behind different types of people.

  3. Très intéressant, cela me rappelle le phénomène des petits « surdoués » entraînés à performer par leurs parents aux différents tests de QI… Ce petit bout de texte tiré de cet article en dit long sur l’insécurité de certains parents : “when they praise their kids, it’s not that far from praising themselves.” Peut-être que les parent de Bill Gates lui disaient : « Va jouer dehors! Tes patentes d’ordinateur ça te mènera nulle part » ;-)

  4. What an amazing article. I see myself in the child who grows up overly cautious and unable to take risks. I was that ‘gifted’ child with parents who undertook skipping my entire childhood for the sake of premature adulthood and intellectualism. My ‘bright’ future was described to me from the time I was barely out of diapers. I had little choice but to fall from grace and hit every branch on the way down. Comparatively, I’m now a spectacular failure.

Comments are closed.