Un prof de cégep tente d’expliquer à une élève pourquoi elle a eu une mauvaise note pour un travail de français. L’élève exige une autre correction de son texte qui lui accorderait une meilleure note, simplement parce que c’est son droit et qu’elle veut obtenir une bourse d’excellence.
Elle a fait 93 fautes dans ce texte.
Comme dit Isabelle dans les commentaires, c’est « la culture du droit absolu ».
Je lis cette histoire et j’en frissonne d’horreur. On va avoir du plaisir dans quelques années quand cette fille et ceux qui lui ressemblent vont être sur le marché du travail.
J’espère qu’un jour les parents de cette jeune fille vont se rendre compte qu’aimer, ça ne veut pas dire surestimer les capacités de son enfant ou lui faire croire qu’il a tous les droits.
Soupir. Il faut être patient en maudit pour être prof.
Tu vois, j’en ai vues des filles comme elle en télé… Elles ont pondu cinq pages et « j’ai le droit » a été étampé sur ces cinq pages là .
Rien appris, zéro expérience, 100% attitude « j’ai le droit ».
Ça m’emmerde parce que ça dévalue (comme si le métier de scénariste avait besoin de ça!) le travail de tous ceux et celles qui bossent comme des malades.
Euh… devant chez moi l’an passé, 4h30 du matin, après la deuxième visite des policiers pour un party avec système de son professionnel à côté qui faisait tomber le plâtre des murs ici, deux étages et une maison plus loin… des jeunes expulsés du party, la jeune vingtaine, qui ont « manifesté » (« nous avons le droit de manifester, madame la policière! ») et clamé bien haut leur incompréhension du droit des autres de se plaindre (en fait ils s’étonnaient que quiconque ait pu le faire, car bien sûr notre plainte brimait leur droit… de nous déranger!). Pendant plus d’une heure.
J’sais pas. Me semble que Coco avait quatre ans la première fois que je lui ai dit que le respect, ça se mérite et les droits, ça s’obtient. C’est quoi cette attitude tout cuit dans le bec? (Désolée mais elle ne me semble pas étrangère à des récits du type « c’était la période libre du vendredi après-midi et on jouait dans le corridor de l’école… » que j’ai entendus… chaque semaine. Oui, les parents sont à critiquer aussi, mais l’école, là où le respect pour les enseignants se pratique et s’apprend, laisse faire nos petits monstres dès la maternelle. Pas étonnant qu’on en fasse de grands insignifiants! Les trucs que Coco me raocnte et qui n’auraient jamais, mais alors là jamais été tolérés quand j’étais petite, j’vous dis pas. Et on leur montre de belles leçons: le vendredi après-midi, vous, au boulot, c’est la période libre? Mérite ou pas? Boulot fait ou pas? Eh ben. Parce que d’ici quelques années, ils vont l’exiger, vous savez…)
« Il faut être patient en maudit pour être prof. » Oh oui…
Arrêtez un peu. Je suis lycéen et croyez-moi que j’en sais un peu plus sur le sujet. Certes, le cas de cette élève est assez particulier, mais on est pas les seuls à ne pas respecter les droits de l’homme. Les parents et les professeurs sont aussi pour quelque chose, non?
Par exemple, dans mon lycée, les représentants du Conseil de Classe, de notre classe, nous ont enlevé 2 points sur la moyenne trimestrielle, juste parce qu’ils n’aiment pas notre classe. Pourquoi? Ce n’est parce que on est particulièrement perturbés ou déconcentrés vis-à -vis notre travail, non. La vraie raison c’est que 4-5 élèves de notre classe n’hésitent pas à exprimer leur opignon et dire tout la vérité en face, et les professeurs, qui n’ont pas toujours raison, rougissent et se font passer un savon auprès du proviseur, et ensuite, ils se vengent sur nous…
Alors où est la justice? Les profs ont plus de droits que nous, et ils en profitent. Et nous on peut rien y faire, à part s’écraser devant le système.
Bon je parlerais pas des parents, ce commentaire est déjà assez long comme-ça
Cela vaut en soi toute une réflexion. Les jeunes ont souvent plus de droits que d’obligations, hélas.