Je suis tombée sur une histoire intéressante et désolante à la fois sur Spacing Montreal et le Globe and Mail: un montréalais s’installe chaque année depuis 8 ans « downtown » New York pour vendre des sapins de Noël, une tradition très appréciée des new yorkais, à ce qu’il paraît. Le gars en question s’est construit un abri de fortune (qui fait rêver!) et il passe un mois par année dans cette cabane, en plein coeur de New York. Il partage ses profits avec une église de la ville.
Le New York Magazine a fait un article sur lui l’an dernier et c’est ce même article qui a été brandi au visage du vendeur de sapins quand est venu le temps de passer à la douane cette année.
« Vous faites le travail qu’un américain pourrait faire », lui a-t-on expliqué en lui montrant le chemin de retour vers le Québec.
Les new yorkais sont furieux. Il paraît qu’il y a une tradition de vendeurs de sapins québécois à New York et le gars en question était très populaire auprès de sa clientèle.
Just plain ridiculous. They interviewed him the other night on CBC Radio.
The US government says they are fighting terrorism, but they seem to be spraying a lot of friendly fire in the process.
Cette histoire est absolument incroyable. Vous imaginez les douaniers conserver précieusement un vieil article du NYT pour, hypothétiquement, interdire l’entrée du territoire à un Canadien qui vend des sapins de Noël ? (N’est-ce pas d’ailleurs un peu contradictoire avec le NAFTA…)
Ça me fait penser à l’histoire du conférencier qui s’était fait « googlé » à la frontière… Ce pays marche cul par dessus tête.
C’est fou, hein? Il paraît que le vendeur en question engageait parfois des Américains pour l’aider.
Google, les blogues, Facebook et nous tous qui y contribuons, avons donné un pouvoir incroyable aux douaniers du monde entier.
Il serait plus juste de dire que c’est Lemay qui à amené avec lui l’exemplaire u NY Magazine lors de son retour au douanes (c’est en tout cas ce qu’écrit le G&M).
Loin de lui reprocher ce geste, il me semble que ça ait été tout un catalyseur pour les bornés douaniers américains…
C’est tout de même triste et fâchant de constater ce à quoi servent les règles appliquées sans discernement. Parfois et même souvent, tout est parfait et s’organise sans besoin de référer à quelque règlement ou loi. Ce qui fonctionne ainsi devrait servir d’exemple plutôt qu’être interdit.
@electronicLou: Ce n’était pas précisé sous cet angle dans le New York Times. Merci pour l’info (ça change un peu la donne, mais pas tant que ça au fond).
« Ce qui fonctionne ainsi devrait servir d’exemple. »
Bien dit!
Pas vrai .. c’est vrai? Incroyable!
J’imagine que son dossier était à l’ordi – ils n’ont pas conservé l’article dans l’espoir de le pogner, quand même! Oui? Incroyable!
Enfin. Pas facile, la vie de vendeur de sapins à NYC. J’en connais un qui en sait qqchose. J’ignore s’il travaillait pour le même bonhomme, mais celui ci y est allé il y a peut-être 5 ans et me raconte qu’ils passaient des semaines hébergés dans une petite roulotte qui chauffait mal …