Un mot pour résumer la rencontre Yulblog d’hier soir?
C’est intéressant, théoriquement, de réunir le plus de blogueurs possible dans un même lieu, mais en pratique, quantité n’égale pas qualité. Je ne parle pas ici de la « qualité » des gens présents, mais plutôt de celle des rencontres. Quand il y a tellement de gens à voir et de nouveaux avec qui se familiariser, soit on vole, comme une poule sans tête, de conversation en conversation pendant quelques minutes, soit on s’accroche aux mêmes personnes comme à des bouées de sauvetage.
Malheureusement, la Quincaillerie, qui avait auparavant compris le principe du « bar qui n’a pas besoin de mettre la musique à tue-tête pour faire boire le monde », a décidé de monter le volume hier soir. (Oui je sais, je vieillis.) Ça limitait les conversations, disons, ou du moins ça les rendait épuisantes. À mon grand regret, je n’ai eu qu’un bref échange avec Sandra, la camionneuse, et j’ai encore une fois raté ma chance d’en savoir un peu plus sur Pierre-Léon, le chauffeur de taxi. Quand j’ai décidé de quitter à 23h15, je me suis rendue compte, en traversant le bar, qu’il y avait plusieurs groupes de personnes à l’avant de la salle dont je n’avais même pas été consciente de la présence. Et j’ai mis 30 minutes à me rendre vers la sortie!
Victime de sa popularité, le Yulblog? Bah. Ça va faire un temps. Les modes vont et viennent, comme les blogueurs. Éventuellement, les gens se sépareront en plus petits groupes, selon leurs intérêts, comme l’ont fait par exemple les blogueurs d’affaires avec le Yulbiz. Et nous resterons un noyau de vieux croulants, grognons et nostalgiques, portant un culte éternel à nos braves ancêtres qui étaient si peu nombreux.