Les restes

Oui je sais, j’aurais pu trouver une image plus jolie pour illustrer mon Noël 2007, mais en même temps cette photo représente bien comment je me sens après le sprint des cinq derniers jours.

Nous avons reçu toute ma famille immédiate (10 adultes, 3 enfants, un chien et un chat) pour une cinquième année consécutive et bien que ce fut très agréable, je me sens aussi vidée d’énergie que cette pauvre dinde. En plus de la folie habituelle du temps des fêtes, nous avons eu droit à un peu d’action.

C’était bien, de votre côté, j’espère? Il vous reste un peu d’énergie pour la St-Sylvestre peut-être? Moi je songe déjà à défaire le sapin et à le mettre en bordure de la route.

Québec – New York

Je suis tombée sur une histoire intéressante et désolante à la fois sur Spacing Montreal et le Globe and Mail: un montréalais s’installe chaque année depuis 8 ans « downtown » New York pour vendre des sapins de Noël, une tradition très appréciée des new yorkais, à ce qu’il paraît. Le gars en question s’est construit un abri de fortune (qui fait rêver!) et il passe un mois par année dans cette cabane, en plein coeur de New York. Il partage ses profits avec une église de la ville.

Le New York Magazine a fait un article sur lui l’an dernier et c’est ce même article qui a été brandi au visage du vendeur de sapins quand est venu le temps de passer à la douane cette année.

« Vous faites le travail qu’un américain pourrait faire », lui a-t-on expliqué en lui montrant le chemin de retour vers le Québec.

Les new yorkais sont furieux. Il paraît qu’il y a une tradition de vendeurs de sapins québécois à New York et le gars en question était très populaire auprès de sa clientèle.

Virus masculin

La « grippe d’homme » est un phénomène international, comme le prouve ce clip de la BBC.

Quand mon chum a une grippe d’homme, il tient absolument à me convaincre que cette fois-ci, c’est pire que la fois précédente, et que ses poumons ont été atteints de manière fatale. Pas besoin de prendre sa fièvre; il SAIT qu’il en fait et le thermomètre ne marche jamais de toute manière. Il m’explique à nouveau comment décoder le document qui contient tous ses mots de passe pour le Web (en cas de décès) et émet des regrets sur le fait que nous ne sommes jamais passés devant le notaire pour officialiser tous les détails de la succession.

On a de la chance: pas de rhume encore cet hiver.

Mais c’est peut-être juste parce que l’hiver n’est pas officiellement arrivé. D’ailleurs, j’entends déjà la petite clochette.

« Poor little bunny. »