Two things that thrill me

1. Sitting quietly and reading, only to be disturbed by the « pop » sound of a wine bottle being uncorked by the nice guy who is busy cooking downstairs. Hearing his footsteps as he’s climbing the staircase with a glass in his hands, and knowing that that glass of wine is for me.

2. Knowing that I will soon see a movie that takes place in a city I love to look at, and that has both Mark Ruffalo AND Robert Downey Jr. playing in it (oh, and Anthony Edwards as well).

Steamy compensation

I spent part of last week planning a two-week trip here but I had to cancel it for a bunch of reasons. (I hate being so reasonable.)

So I consoled myself by spending a day here. (A bit crowded today but very, very nice.) Turkish steam bath. Walk in the cold outside while wearing a plush bathrobe over a bathing suit. Long soak in the outdoor hot tub. Scandinavian sauna. Dip in the cold pool. Foot massage. Salmon for lunch. More saunas. Fall asleep on a lounge chair while reading a good but dense book. More time in the sauna. One last look at the gorgeous landscape around.

Way to spend a Sunday.

Infirmière à domicile

Opération dépannage: tante Martine a été appellée à la rescousse car neveu Alexis (8 ans) est trop malade pour aller à l’école et les parents ont tous les deux des meetings au travail qu’ils ne peuvent absolument pas manquer. Quand Alexis est malade, il a besoin de réconfort, alors pas question de le laisser avec une gardienne avec laquelle il n’est pas très familier. Je me suis donc levée plus tôt que d’habitude, et j’ai pris la route en direction inverse de la circulation vers St-Bruno. Sa mère m’avait fait miroiter la possibilité du virus atroce qui commence par un « g » et finit par un « o », mais jusqu’ici tout va bien (jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien). Juste un gros mal de ventre et un gros mal de coeur. Il vient de me demander la permission d’aller jouer « à l’ordi », ce qui me fait croire que la guérison est proche, même s’il a plutôt l’air en mauvais état, le pauvre.

C’est pratique, une tante pigiste, surtout quand cette tante n’a plus de contrat officiel (avis aux intéressés) et se retrouve soudainement très disponible. Réussira-t-elle à travailler sur ses projets et idées avant de succomber à l’appel d’un contrat et/ou d’une marge de crédit qui s’emballe? C’est ce que nous verrons dans un prochain épisode.

En attendant, c’est à un autre genre d’appel que tante Martine doit éviter de succomber. Voyez-vous, n’ayant pas d’enfant moi-même, je n’ai pas le prétexte offert par les petits pour bourrer mon garde-manger de péchés mignons. Ma soeur, mère de deux garçons de 8 et 10 ans et ayant elle-même une dent sucrée, a donc de bonnes excuses pour garnir ses armoires de délices tout aussi séduisants les uns que les autres. (Mais assez santé, tout de même. Je ne veux pas la faire passer pour une irresponsable et me voir couper l’accès à mes neveux.)

Je ne crois pas aux diètes et je ne suis pas du genre à me priver. Il y a toujours un paquet de biscuits chez moi. Un seul. Et j’en mange UN par soir, sauf les soirs où je mange plutôt UN morceau de chocolat noir. Je ne suis donc pas de nature grignotteuse… sauf quand je vais chez ma soeur.

J’interromps pendant un moment la rédaction de ce billet pour donner un calin à mon neveu qui en fait la réclame, et pour discuter avec lui de sa prise de température. Je remarque que le thermomètre, qui a deux positions, est fixé sur « rectal ». Oh boy. Alexis est habituellement très prude mais il insiste: ses parents le font toujours rectal. Je lui explique que selon le thermomètre, la prise de température rectale est réservée aux bébés, espérant que cet argument de poids réussira à convaincre le grand garcon qu’il est qu’il faut prendre la température par la bouche. Il insiste encore: non, non, c’est rectal qu’il faut. Je suis sur le point de lui baisser les culottes quand le petit me dit qu’il va le faire lui-même et se fourre le thermomètre dans l’oreille. Je comprends soudainement qu’il a mal saisi le sens du mot rectal et qu’il pense que ça a à voir avec les oreilles. Je viens presque de faire une « tante indigne » de moi-même. Ouf.

Bon, le petit est au lit. Je parlais de quoi déjà? Ah oui! Le garde-manger de ma soeur, véritable caverne d’Ali-Baba qui me donne l’impression d’être un adolescent de 14 ans en pleine croissance. Je suis ici depuis 8h15, et déjà j’ai avalé les aliments suivants: une toast de blé entier au Cheez-Whiz (je n’en achète jamais, mais maudit que c’est bon), un morceau de fromage Petit-Québec emballé individuellement (ils sont meilleurs comme ca, allez savoir pourquoi), une datte fourrée d’une amande et enrobée de chocolat (méchant mélange, j’en veux une autre pour voir si c’est bon) et un petit coeur en chocolat avec une Smarties dans le milieu. Il est maintenant 11h00, j’ai faim, et comble de malheur, je viens de voir que ma soeur a des Pop-Tarts. Et pas juste n’importe quels Pop-Tarts. Mes préférés: aux fraises avec du glaçage recouvert de petites pépites de couleurs! Un grand classique familial qu’il faut réchauffer au grille-pain et entourer ensuite d’un « papier à main » pour éviter de se brûler les doigts.

Au moment où vous lirez ces lignes, j’aurai peut-être déjà succombé. C’est dur, le métier d’infirmière. Pas étonnant qu’elles se retrouvent toutes avec des problèmes de santé.