Rushes

J’ai enfin pu visionner aujourd’hui des extraits du tournage du film À vos marques… Party! Impressionnant! C’est vraiment quelque chose de voir les textes prendre vie, de voir les acteurs se les mettre en bouche, d’observer les petits regards, les nuances de ton, un geste de la main qui vient appuyer le propos…

On parle souvent de la magie du cinéma. C’est une formule usée à l’extrême mais il y a tout de même quelque chose de magique dans tout ce processus!

À vos marques… Party!

La nouvelle est sortie ce matin dans le Journal de Montréal (3 pages) alors je peux enfin en parler plus en détails: le scénario de long-métrage que j’ai co-écrit avec la productrice Caroline Héroux – À vos marques… party! – débute son tournage dans la région de Montréal le 19 août prochain.

C’est une comédie romantique qui vise toute la famille mais tout particulièrement les tweens. Ça se déroule dans l’univers du sport scolaire. Caroline, la productrice, était dans les années 80 une grande fan des films de John Hughes et elle a eu l’idée de recréer ce type d’univers pour les ados québécois.

L’histoire d’origine devait se dérouler autour de joueurs de football mais j’ai cru que la natation rejoindrait davantage les jeunes québécois. Caroline est très ouverte aux suggestions alors nous sommes passées du terrain de football à la piscine! Dans son scénario de départ, elle avait imaginé un personnage masculin un peu plus âgé que les vedettes principales et qui serait un genre de mentor pour eux. Comme nous étions maintenant dans le monde des sports aquatiques, je lui ai suggéré de transformer le personnage en plongeur puis j’ai eu un flash: Pourquoi ne pas donner à Alexandre Despatie le premier rôle au grand écran dont il rêve tant?

L’idée a emballé Caroline. Elle s’est assurée qu’il avait le talent requis puis lui a offert le rôle. Alexandre était un peu nerveux au départ, mais comme Caroline lui a promis l’aide d’un coach de jeu, il a accepté d’embarquer dans le projet. Il paraît qu’il impressionne déjà la coach! Le réalisateur, Frédéric D’Amours, en est à son premier long-métrage après avoir oeuvré dans le monde de la pub et des séries télévisées.

Les dernières semaines ont été intenses… C’est très excitant de savoir que le scénario circule chez les divers agents d’acteurs et de voir autant de comédiens de talent faire de la place dans leur horaire chargé pour pouvoir être de la partie. Vous seriez surpris de voir comme c’est difficile de rejoindre des acteurs au Québec en plein mois de juillet et d’août! J’ai entendu cette semaine la première chanson composée par Andrée Watters pour le film (elle en fera plusieurs pour la trame sonore) et c’est bon en torieux!

À ma connaissance, la structure financière du film, entièrement privée, est une première au Québec. Les producteurs ont décidé de ne pas attendre que les organismes gouvernementaux canadiens et québécois se réorganisent et ont pris le risque d’investir dans le projet avec l’aide de Super Écran.

Bref, enfin du concret! Avec l’accord des producteurs, je vais essayer de bloguer à l’occasion à partir des lieux de tournage, même si un autre projet (dont l’échéance arrive à grands pas) m’empêchera de m’y rendre aussi souvent que je le voudrais.

Special features and bonus track

Whenever I watch a movie or a tv series on DVD, I try to listen to the commentary tracts. Unfortunately, I don’t often make it all the way to the end.

Don’t get me wrong; it’s not that the information the director, writer or actor provide is not interesting. Quite the opposite. But there’s something about the quiet and monotone voice that they often adopt to do the recording that puts me to sleep. I can sense the presence of the microphone and the padded walls of the recording studio. I can imagine them dressed in comfortable, messy clothes, sitting in the small room with a cup of coffee between their hands, watching the movie on a small screen, trying to bring back the memories of their work experience so that they can share it with us.

The soundtrack of the movie plays softly in the background as if someone somewhere had forgotten to turn off a radio. The voice on the commentary tract goes on an on. I sit there and I watch, motivated to stay awake and to make it till the end. After a little while, I decide that I can close my eyes for a minute because I’ve already seen the movie and the picture is not really necessary anymore. It reminds me of being read to as a kid. You know the book so well the pictures don’t matter anymore. Only the voice of the dear person who reads to you.

zzzzzz…

Sorry. Did I just fall asleep again? Damn.

Anyway, this weekend we watched the grand finale of Six Feet Under. It was intense and beautiful and good, just like everybody who saw it said it was. I had gotten pretty emotional while watching DVD number 3 – that funeral scene just about killed me because it was close to something I’ve experienced in the past – but I managed to calm down for the last episodes.

I listened to Alan Ball’s commentary track on the last show, which he wrote and directed, and this time, I managed not to fall asleep and sat through the whole thing, wide awake. It felt like the right thing to do to make sure I could « grieve » properly since the series is lost and gone for good.

Last night, I had a dream which I won’t describe here because it would be boring and I can’t remember the details anyway. Let’s just say it involved friends and family. There was nothing really special about the dream, except for the fact that the actual soundtrack of the conversations was set to a low level and the voice-over of Alan Ball was narrating the action. He was explaining why a family member said what he said, why someone was dressed with certain clothes, why someone else entered the room from the front door instead of the back door… Alan Ball was narrating my dream, providing a commentary track to my own universe. Now THAT is what I call special features.

As I said, I don’t remember the dream so well but I’m glad to announce that no one died in the end.