À lire plus tard

Je fais beaucoup de recherches ces jours-ci et le Web étant ce qu’il est, une page mène à une autre et je me ramasse avec une tonne d’onglets ouverts sur Flock (mon fureteur de prédilection) que je n’ai pas le temps de lire immédiatement.

Ma solution à long terme pour ces pages que je désire garder en signet dans le cadre de mon travail, c’est de les importer dans Scrivener, un logiciel qui vaut à lui seul le passage au Mac (il n’est pas disponible pour Windows). Je reviendrai sur ce logiciel plus tard car il mérite son propre billet.

Je n’ai cependant pas envie de sauvegarder TOUTES mes lectures. Je désire simplement mettre quelques pages en standby, en attendant de les lire et de déterminer si le contenu me sera utile. Bien organiser ses favoris dans un fureteur est un peu lourd et on a tendance à les oublier, perdus dans un fouillis de liens. Je n’ai jamais accroché à del.icio.us. L’interface ne me plait pas et je n’aime pas organiser mon contenu uniquement par tags, en plus de l’effort que ça demande. J’ai récemment installé Shovebox, mais j’ai eu des problèmes avec mon iMac et par paranoïa, j’ai décidé de désinstaller plusieurs logiciels récents qui pourraient être la cause de mes ennuis. Shovebox était intéressant, mais encore là j’avais tendance à y envoyer du contenu et à ne plus y retourner.

J’avais donc recommencé à placer ces pages à lire sur mon desktop, solution simple, mais peu élégante et plutôt encombrante.

Laughing Squid vient de m’apprendre l’existence de Instapaper, et je me demande si je ne viens pas de trouver ce qu’il me faut: une solution toute simple dont on comprend l’utilisation en 30 secondes et à laquelle on a accès à partir de n’importe quel ordinateur. Un seul bouton (read later) à installer sur la barre des favoris de mon fureteur, et en cliquant dessus, je sauvegarde la page en ligne pour lecture ultérieure. De plus, en sélectionnant du texte sur une page Web puis en appuyant sur read later, le texte surligné devient le titre de l’article placé en signet. La simplicité a toujours meilleur goût.

Ça me semble être la solution idéale pour mes besoins de lecture à court terme… à moins que vous n’ayez une meilleure solution à me proposer?

Scénarios à télécharger

Une des meilleures méthodes pour apprendre à écrire un scénario, c’est d’en lire le plus possible. Malheureusement, les vrais scénarios ne sont pas toujours faciles à trouver. On tombe souvent à la place sur des transcriptions de films créées après coup, dans un style s’apparentant à la scénarisation, mais qui n’en est pas vraiment. L’idéal c’est d’avoir le véritable document qui a servi au tournage, ou du moins la version qui l’a précédé.

Rareté dans l’univers du cinéma, Paramount Vantage a décidé de publier sur le Web plusieurs scénarios de ses films: Margot at the Wedding (que j’ai très hâte de voir), A Mighty Heart, et Into the Wild.

Parlant de ce dernier film, Sean Penn a vraiment fait un beau travail de scénarisation et de réalisation, et il m’a donné envie d’aller lire le célèbre ouvrage de John Krakauer, auquel j’avais résisté pendant des années. Cette envie des hommes de foutre le camp et d’aller s’isoler pour se mettre en danger dans la nature m’impatientait pour des raisons bien personnelles à l’époque de la sortie du livre… Mais bon, le film a vraiment piqué ma curiosité et comme Ed avait le livre dans sa bibliothèque, je me suis lancée dans une lecture qui a fini par m’absorber complètement. J’ai passé une semaine en immersion dans cet univers de voyage et de recherche de soi, mais j’ai été tout autant fascinée par la démarche journalistique de l’auteur pour qui le sujet avait une résonance bien personnelle. J’ai ensuite passé quelques heures sur le Web à lire les critiques du livre et de son personnage principal, à me promener sur Google Maps dans les régions décrites dans le livre, à suivre les expéditions des gens vers l’autobus qui exerce désormais une étrange et morbide fascination, et la trame sonore du film roule en boucle sur mon iTunes.

Bref, après cette visite intense en Alaska, je ne suis pas vraiment surprise de nous retrouver enfouis sous la neige aujourd’hui. Mais en ce qui me concerne, du côté expédition, une ou deux heures de pelletage devraient suffire.

Mise à jour, 75 minutes plus tard:

Martine kick le derrière de Lara Croft!

La gentille Martine, héroïne des petites filles depuis plus de 50 ans, pique sa première grosse colère dans le 57e tome de ses aventures, un album illustré présenté ce week-end en Belgique en même temps que son premier jeu vidéo pour console portable Nintendo.
«Martine a toujours été une petite fille contemporaine de son époque. Dans son nouvel album, on la voit écrire à l’ordinateur. Peut-être la verra-t-on un jour jouer à un jeu vidéo», explique Marcel Marlier dans un communiqué.

Section Technaute de La Presse.

Pour des images du jeu vidéo, c’est par ici.

Je n’aime pas trop le look 3D de Martine par contre. Et les petites culottes blanches? Elles seront dans le jeu aussi?