Je sais que vous êtes plusieurs visiteurs de ce blogue à vous intéresser à la scénarisation. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous conseille d’aller lire l’excellent billet publié la semaine dernière chez Chroniques Blondes. Geneviève y parle avec expérience et sagesse (oui oui!) de la scénarisation télévisuelle et des contraintes auxquelles tout scénariste doit faire face. Un passage en particulier a retenu mon attention:
Un scénariste n’écrit pas “sa†série. Il écrit la série qu’il est “possible†de faire.
En cours de route, on aura trahi des idées, des idéaux. On se sera trahi soi-même, quelques fois pour le mieux. D’autres fois pour le pire.
Ça ne sert à rien de s’accrocher, ce sera bousculé de toute façon, c’est la nature de la bête.
Après avoir reçu le feu vert d’un diffuseur, et bien appuyée par une équipe de production qui a fait appel à mes services, j’entame ces jours-ci la scénarisation des trois premiers épisodes d’une télésérie de fiction (ou, dans le jargon du métier, un « téléroman plus »). C’est la première étape du développement et pour toutes sortes de raisons, certains projets ne vont pas plus loin que l’écriture de ces trois épisodes.
Comme Geneviève le décrit très bien dans son billet, il y a BEAUCOUP d’étapes avant qu’une série puisse voir le jour à l’écran. Beaucoup d’opinions et de notes à intégrer. Beaucoup d’éléments à prendre en considération. Beaucoup de textes à jeter, beaucoup de métiers sur lequel il faut remettre cent fois son ouvrage. Après avoir travaillé pour le cinéma où les protagonistes ont à peine quelques minutes pour se faire connaître, pouvoir développer des personnages pendant plusieurs saisons est un luxe qui me fait rêver.
Mais entre le rêve, les bonnes intentions, le travail acharné et les contingences, qu’adviendra-t-il de ces textes?
Aucune idée. J’ai hâte de connaître l’issue du projet, mais pour l’instant, je vais tenter d’apprécier le plus possible toutes les étapes qui restent à venir. Et plus on passera d’étapes, plus il y aura de chances que le projet se concrétise.
Stay tuned, comme on dit!