Lord of the songs

Kevin Berger of Salon Magazine has written a great tribute to singer-songwriter Neil Finn (of Split Enz and Crowded House). It’s the kind of article you see published in newspapers after the death of a public personnality but Finn is alive and well, and it’s great that someone thought about giving him all the credit he deserves as one of the best songwriters out there.

How often do you read an article about a pop musician where the journalist quotes Yeats and makes comparisons to Raymond Chandler?

« In every Finn song, you sense a shrewd musician at work. You sense he has sought and found the perfect chord and instrument to express each idea and emotion. It’s what Yeats meant when he said that a successful poem will « come shut with a click, like a closing box. » Listen to « It’s Only Natural » from Crowded House’s third album, « Woodface, » and the world all of a sudden makes sense in a three-minute pop song. It’s a fantastic feeling and why you wouldn’t want to try to parse the song for meaning. (…)

In Finn’s homeland New Zealand, though, his career is another story. His celebrity stature is second only to that of a handful of rugby players and « Lord of the Rings » director Peter Jackson. »

Blogueurs intimes

L’article que j’ai �crit il y a quelques semaines pour le num�ro d’octobre du magazine f�minin Clin d’oeil est maintenant en ligne, sur le site de Cano�. On m’avait demand� de pondre un texte sur les blogueurs qui font dans l’intime et/ou le r�v�lateur. Ne vous surprenez pas si l’article ne semble pas faire une grande distinction entre les journaux intimes et les blogues: je suis consciente qu’il y a une diff�rence entre les deux, mais comme le magazine s’adresse au grand public pas n�cessairement tr�s familier avec le Web, je n’ai pas pu pousser le sujet bien loin.

Dommage que Mr. Peer n’ait pas d�voil� ses photos de nu un peu plus t�t. J’aurais pu l’inclure dans l’article. ;-)

Et puis oui, pour ceux qui se le demandent, je crois que le titre « Ma vie en direct sur la Web » est tout simplement une erreur de frappe…

Effets personnels

Je suis de retour, en vie, avec tous mes morceaux. Euh non, en fait, il me manque un gros morceau. Air Canada a r�ussi � �garer nos bagages alors que nous avons pris un vol direct Halifax-Montr�al et que nous �tions arriv�s presque deux heures � l’avance � l’a�roport. Ils n’ont aucune id�e de ce qu’ils ont pu faire avec nos deux valises. G�nial.

C’est une premi�re pour Blork mais �a fait trois ou quatre fois que �a m’arrive. Je devrais en avoir l’habitude, mais j’ai quand m�me horreur de ce sentiment d’anxi�t� qui accompagne la ronde du carrousel � bagages, alors qu’on attend une valise qui n’arrive jamais. On voit tous les gens qui �taient sur le m�me vol que nous retrouver leurs sacs avec un petit cri de reconnaissance. Un � un, ils quittent tous la section des arriv�es et on reste seul � regarder le carrousel tourner, n’osant pas aller se plaindre, esp�rant encore voir la silhouette famili�re de son sac faire son entr�e th��trale soulign�e par les languettes de tissu qui brossent chacune des valises, leur offrant une caresse d’adieu.

Le triste spectacle du petit sac qui passe et repasse devant nous sans que personne ne le r�clame (il y en a toujours un ou deux) nous fait perdre espoir de retrouver un jour la fichue valise. On se met � imaginer notre pr�cieux bagage dans un autre a�roport, faisant lui aussi une ronde path�tique sur un autre carroussel, triste et abandonn�, repassant devant les yeux impatients de passagers qui n’ont d’int�r�t que pour leur propre bagage.

Demain, avec un peu de chance, nos valises feront leur chemin jusqu’� notre porte, apr�s s’�tre pay� une journ�e de vacances suppl�mentaire. Les coquines. Notre routine aura repris son cours et les deux valises, telles deux cartes postales, arriveront remplies d’effluves d’un court voyage qui nous semblera appartenir � une autre vie.