La vache qui rit et le singe qui pleure

Comme nous revenons tout juste de voyage, les singeries sont un peu en retard ce mois-ci.

Voici donc le th�me du mois d’avril:

Vous pleurez parfois en regardant un film ou la t�l�vision? Mais non, jamais, bien s�r. ;-)

Allez-y. Demain, jeudi le 29 avril, dites-nous devant quels films ou �missions de t�l� vous avez vers� des larmes. Plus c’est humiliant (y’a vraiment des oeuvres qui ne m�ritent pas qu’on pleure pour elles), plus �a nous int�resse!

� demain pour les singeries d’avril!

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De retour

J’avais un peu h�te de revenir � la maison jusqu’� ce que mon �ternelle h�te et amie Lucie d�cide de passer par une route panoramique pour nous reconduire jusqu’� l’a�roport dimanche matin. Damn�e Lucie! C’�tait un matin clair, san brouillard, comme on en voit rarement � San Francisco et du haut de Twin Peaks, la vue �tait belle � mourir d’envie de rester l�. Saisir l’oc�an et la baie, les montagnes de Marin et les rang�es de victoriennes d’un seul coup d’oeil… Ayoye. Ouille. Ouch. J’appr�cie Montr�al mais il y a des jours o� je me demande comment j’ai fait pour quitter un endroit pareil.

La ville de San Francisco offre des points de vue superbes mais mon pr�f�r� n’est pas le plus spectaculaire. Du haut de la rue Masonic, entre les quartiers Haight et Castro, on peut s’arr�ter pour reprendre son souffle et contempler une vue parfaitement cadr�e par la rue en pente et les maisons victoriennes. Au loin, le Mont Tamalpais, o� j’adorais faire de la randonn�e, une �glise russe dont les courbes rappellent celles des collines avoisinantes et bien s�r, le rouge taquin du Golden Gate. J’habitais tout pr�s de ce point de vue et je m’y arr�tais souvent en rentrant � la maison, le contemplant sans jamais m’en lasser.

Montr�al a ses charmes, mais j’avoue qu’y revenir en avril, quand le temps est froid et pluvieux et que les arbres sont encore sans feuilles, c’est un peu cruel. Je n’ai qu’� me rappeler que bient�t ce sera la saison du scooter, des march�s publics et de la baignade, alors que les san franciscains trembleront encore une fois sous l’emprise du brouillard, des prix �lev�s des hypoth�ques et d’un dangereux pr�sident. Rien n’est jamais parfait.