L’Italie, c’est partout

Je me demande si notre voyage en Italie aurait �t� compl�tement diff�rent s’il avait eu lieu ces jours-ci plut�t qu’il y a quelques semaines…

Il y a un mini quartier italien � un coin de rue de chez nous. On le rep�re aux plants de tomates que les gens font pousser partout sur leur terrain et aux statues de pl�tre blanc qui ornent leur pelouse. Apr�s le match aujourd’hui, une dizaine d’autos suivies de pi�tons portant des drapeaux italiens nous ont fait l’honneur d’une petite parade dans les rues tranquilles de notre banlieue. Nous sommes sortis sur notre balcon pour les saluer et bien des voisins en ont fait de m�me. Rien � voir avec la rue St-Laurent mais au moins nous on va r�ussir � dormir ce soir…

By Martine

Screenwriter / scénariste-conceptrice

3 comments

  1. Avec un peu de chance je passe � Aosta apr�s-demain, j’aurais une petite pens�e pour ce blog et ses photos en prennant le caf� sur une terrasse ;-)

  2. J’ai eu la chance de traverser le petite Italie quelques jours avant la grande finale, avec deux ados.

    Les filles �taient �bahies devant autant de drapeaux, de joie de vivre. C’�tait de toutes les beaut�s. Une belle bulle de folie au milieu de l’�t�

  3. La joie de vivre… Il suffit de d�tourner son regard et de se limiter � l’essentiel.

    Quelques informations de ces derners jours (que vous retrouverez sur les journaux italiens).

    Les carabiners italiens ferment un camp de travail forc� dans les Pouilles o� des Polonais �taient battus et maltrait� et devaient travaillent 15 heures par jour pour 2 euros/jour. Les enqueteurs italiens n’excluent pas l’hypoth�se d’homicides et de morts par �puisement.

    Grazielle Curzio avait 15 ans, gagnait 2euros/heures et est morte dans l’explosion d’un fabrique abusive du sud de l’Italie…

    Le probl�me est bien l�: le touriste veut du soleil, de la gentillesse. Tout le reste ne l’int�resse que peu ou prou. Aimer un pays signifie apprendre � le connaitre, apprendre sa langue, devenir en quelque sorte acteur et non plus un simple spectateur passif.

    Je vis depuis plus de 30 ans en Italie et chaque fois que je lis de telles informations, je r�agis. Notre paresse permet tellement d’injustices. Je sais: en �t� nous n’avons pas envie de nous soucier de tout cela. A chacun ses choix.

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