Un des grands défis du travail à la pige est d’apprendre à dire « non » à un contrat ou de faire le choix d’écouter son instinct et de se retirer d’un projet, même si on risque ainsi de « rater sa chance ».
L’autre défi, c’est d’arriver à être très lucide et honnête envers soi-même sur les raisons de ce « non ».
Et la dernière grande difficulté, c’est d’apprendre à vaincre la peur du regret.
La vie est courte. La vie est courte. La vie est courte.
Parfois c’est un mantra qui nous vient tout naturellement. D’autres fois, il faut se le rentrer dans la tête à coups de marteau.
Ça fait mal, la sagesse.
Je serais incapable de faire ce genre de choix. J’aurais trop peur d’avoir du regret. Félicitation à ceux qui sont capables.
Ça fait mal la sagesse? D’accord. Mais ça fait encore plus mal la paresse de faire ce que les autres s’attendent de nous… et de s’emmerder royalement. Keep the focus.
Je dirais plutôt que c’est une consécration personnelle. Sauf qu’il ne faut pas en abuser car cela peut provoquer des périodes creuses chez nous pauvres travailleurs autonomes.
Mais après plus de dix ans de piges dans un milieu très spécialisé, je peut te dire que plus de 75% des mandats refusés se sont soient reconduits par des tiers ou de nouveaux mandats m’ont été proposés par ces mêmes personnes.
Il est aussi sage de s’emmerder à terminer un projet qui achève même si on a plein-le-[complétez l’expression], si ce n’est que pour la satisfaction de l’avoir complété…
Je suis d’accord avec toi qu’il est pertinent ET DIFFICILE de se retirer d’un projet qui ne nous intéresse pas ou qui ne nous fera pas grandir personnellement ou professionnellement.
Et puis des fois, il devient plus simple de dire non. Des fois, c’est le meilleur moove de notre vie. Je suis d’accord avec DOA. S’emmerder, c’est jamais un bon moove. Keep the focus, comme il dit! Et « Follow your heart, it will lead you where you need to go ».
Non seulement s’enmerder, mais de le faire pour les autres. Quelle erreur ! C’est seulement quand on commence à s’écouter qu’on peut espérer le vrai bonheur.
Merci pour toute cette sagesse et ces bons coups de marteaux!
Vous avez bien raison de penser qu’il faut savoir s’écouter, mais parfois notre voix intérieure nous joue des tours, non? Comment savoir clairement si le « non » qui vient spontanément est celui du gros bon sens, ou celui, plus trompeur, de quelqu’un qui ne veut pas sortir de sa zone de confort? Parce que, vous le savez, il faut se pousser parfois à faire des choses dont on n’a pas spontanément envie pour repousser ses limites et avancer, blah blah blah. C’est cette part des choses qui n’est pas facile à faire, et c’est d’elle dont je parlais quand je disais qu’il faut être lucide et très honnête envers soi-même sur les raisons de ce « non ».
Je crois Martine que notre voix intérieure ne nous joue jamais des tours. Si on en a l’impression c’est que le message est brouillé par notre tête et le rationnel. Mais prendre de telles décisions n’est vraiment pas simple. Je crois que la meilleure chose à faire est de prendre du recul même lorsque le non semble s’imposer. Je crois qu’il faut se sonder profondément pour savoir ce qui nous rend vraiment heureux…Si tu n’en as pas envie, tu dois savoir si c’est la peur de ne pas être à la hauteur qui parle ou alors le fait que vraiment ce n’est pas pour toi….La peur nous empêche souvent d’avancer…