� lire pour ceux qui s’int�ressent au journalisme, ce texte tr�s int�ressant tir� d’une conf�rence de la journaliste Lucie Pag� (aucun lien de parent� avec moi). Elle y parle avec beaucoup de franchise de la situation pr�caire dans laquelle se retrouvent les journalistes pigistes, en particulier ceux qui tentent de vivre de la presse �crite au Qu�bec. Par passion pour le m�tier, il lui est m�me arriv� de s’endetter pour pouvoir faire un reportage qui finira par ne rien lui rapporter.
« C’est quoi la diff�rence entre un sac de plastique et un cachet � la presse �crite? Le sac de plastique se biod�grade plus rapidement que le cachet n’augmente. »
La blague manque un peu de punch mais la r�alit�, elle, frappe dur. Les journalistes pigites � la presse �crite au Qu�bec sont pay�s au m�me taux depuis 20 ans. J’�cris de moins en moins pour les magazines parce que je n’en ai plus les moyens. J’ai �crit des textes pour lesquels j’ai d� faire 2 semaines de recherche, mener 4 ou 5 longues entrevues, modifier le texte suite � une d�cision de l’�diteur, pour obtenir un cachet d’environ 400$. Si vous comptez bien, �a fait environ 200$ par semaine, avant l’imp�t. J’ai pr�sent� des conf�rences et des ateliers de 3 heures pour lesquels j’ai fait 60 heures de pr�paration alors qu’on m’offrait un cachet de 200$. Aussi bien aller travailler chez Tim Hortons (lien vers un ancien billet).
via Coin M�dia
Autre nouvelle int�ressante dans le beau monde journalistique qu�b�cois: la FPJQ a enfin donn� un gros face lift � son site Web. Ouf, �a fait du bien! Reste � voir si les journalistes d’ici, qui ne sont en g�n�ral pas tr�s participatifs sur le Web, pousseront cette plateforme un peu plus loin.