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Mises � jour

Voici quelques nouvelles informations concernant certains billets affich�s sur ce blogue pendant les derniers jours.

– La meilleure mani�re de f�ter ses 40 ans, c’est de faire �a en grand, comme a pu le constater hier soir ma soeur Maryse. Une cinquantaine de parents et amis r�unis dans un bar priv�, des t�moignages �mouvants et dr�les et surtout, surtout, un m�chant bon band, mettant en vedette le conjoint de Maryse. Et quoi de mieux pour chasser les bleus de la quarantaine que de monter soi-m�me sur la sc�ne et de chanter un bon blues qui s’�tire aussi longtemps qu’on en a envie! On va tous se rappeler longtemps de cette soir�e.
Maryse aime le cognac!

Maryse aime la sc�ne! Sylvain chante son amour!

-J’ai d�m�nag� mon projet photographique « d’o� blogues-tu » (The Blogging Spot Project) dans sa r�sidence permanente tout en haut de cette page, dans la colonne de droite. Je mets cette section � jour r�guli�rement d�s que je re�ois de nouvelles images. Continuez � prendre votre lieu de carnetier/blogger en photo et faites-moi parvenir vos images � l’adresse que vous trouverez dans la section « Veux-tu – me joindre ».

Karl accepte le d�fi du calendrier des carnetiers qu�b�cois, � la mani�re de celui mettant en vedette des blogueurs europ�ens. Blork me dit qu’il accepte aussi le d�fi s’il peut porter un tablier et rien d’autre. Malheureusement, il y a douze mois dans une ann�e et nous n’avons pour l’instant que deux volontaires…

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5 fa�ons de vaincre le blues d’un mois de janvier glacial

Bouquet de tulipes dans un vase blanc
1. Lever les yeux vers le soleil aveuglant. Les fermer. Se dire: Il fait chaud. Il fait tr�s chaud.
2. S’acheter un bouquet de ses fleurs pr�f�r�es. Les placer en plein soleil. Les prendre en photo. Partager cette photo avec tous.
3. Recevoir constamment des courriels de son amoureux remplis de r�sultats de recherche concernant un futur voyage � Havana.
4. Inviter des amis qu’on n’a pas vus depuis trop longtemps � une soir�e de cocktails et amuse-gueules.
5. Servir des mojitos bien froids avec beaucoup de menthe et les boire avec ses amis au coin du feu, en se faisant croire qu’on est sur une plage � Cuba.

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Waking on what feels like a good writing day

She sips her coffee, sets it down, stretches her arms. This is one of the most singular experiences, waking on what feels like a good day, preparing to work but not yet actually embarked. At this moment there are infinite possibilities, whole hours ahead. Her mind hums. This morning she may penetrate the obfuscation, the clogged pipe, to reach the gold. She can feel it inside her, an all but indescribable second self, or rather a parallel, purer self. If she were religious, she would call it the soul. It is more than the sum of her intellect and her emotions, more than the sum of her experiences, though it runs like veins of brilliant metal through all three. It is an inner faculty that recognizes the animating mysteries of the world because it is made of the same substance, and when she is very fortunate she is able to write directly through that faculty. Writing in that state is the most profound satisfaction she knows, but her access to it comes and goes without warning. She may pick up her pen and follow it with her hand as it moves across the paper; she may pick up her pen and find that she’s merely herself, a woman in a housecoat holding a pen, afraid and uncertain, only midly competent, with no idea about where to beging or what to write.
She picks up her pen.

From The Hours, by Michael Cunningham.