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Top ten things I’m blogging about today…

Maybe a lot of people are going to link to this, but I read it earlier today and I thought it shouldn’t be missed by bloggers of all kinds:

10 tips on writing the living web (from A list Apart)
1. Write for a reason
2. Write often
3. Write tight
4. Make good friends
5. Find good enemies

etc.

Like a lot of bloggers (hell, like people in general) I don’t like to be told what to do, and I don’t think there should be rules for blogging, but I appreciate a good list of « top 10 things » and this one comes up with simple yet often forgotten advice.

On a (not so) completely different subject, I also found this list inspiring when I read it this morning while having breakfast, but maybe it was the sugar in my Raisin Bran

The seven habits of highly motivated people
True, the force to keep putting it off is mighty and we humans are puny, but nature is on automatic pilot and we are clever manipulators. […] The built-in resistance we all share makes us trash our best intentions. It’s not just you – that’s how many of us operate. But incorporating your dream into your routine takes less time than you think, and minute for minute it offers more rewards than most other activities. It just seems daunting when you assume you have to make a drastic life change.

No drastic life change? It means I get to keep my Raisin Bran?

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25i�me anniversaire

C�est le 26 ao�t 1977 qu��tait adopt�e au Qu�bec la Charte de la langue fran�aise, mieux (mal?) connue sous le nom de loi 101. Cette loi consacrait le fran�ais comme langue officielle du Qu�bec et imposait une s�rie de r�gles, dont la tr�s controvers�e loi sur l’affichage en fran�ais.

25 ans plus tard? Une langue qui a su prendre sa place, quelques abus, longuement comment�s, des ruses pour contourner la loi et une toute petite mention sur la page de l’Office de la langue fran�aise. Oh, et puis cette publicit� � la t�l�! Vous l’avez vue? Je viens tout juste de tomber dessus � Radio-Canada. On y voit des qu�b�cois de toutes les couleurs et de toutes les origines, qui chantent chacun � leur tour un petit bout de la c�l�bre chanson d’Yves Duteuil, La langue de chez nous. On n’y entend que quelques couplets mais ils ont �t� judicieusement choisis pour l’occasion:

C’est une langue belle � qui sait la d�fendre
Elle offre des tr�sors de richesse infinie
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu’il faut pour vivre en harmonie

[…]

Nous dire que l�-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
Pour imposer ses mots jusque dans les coll�ges
Et qu’on y parle encore la langue de chez nous

D�magogue? Quelle publicit� gouvernementale ne l’est pas? J’avoue que je l’ai regard�e avec fascination, red�couvrant avec joie cette chanson trop souvent utilis�e � toutes les sauces, dont les paroles prenaient une toute autre tournure gr�ce aux accents des gens qui la chantaient, me surprenant � vouloir en entendre davantage. Les gens qui ont �t� choisis pour chanter dans cette publicit� avaient-ils d�j� entendu cette chanson avant de devoir la m�moriser? Comment la leur a-t-on appris? Ont-ils su l’appr�cier, au-del� du ch�que de paye et de l’occasion de faire de la t�l�?

N’emp�che, j’ai toujours un grand sourire aux l�vres quand je croise sur la rue un groupe d’adolescents multi-ethnique, dans lequel on ne retrouve aucun qu�b�cois blanc d’origine francophone, discuter entre eux en gros qu�b�cois.

La prochaine fronti�re? Apprendre le fran�ais � Blork!

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Le Festival des Films du Monde vient de d�buter � Montr�al. J’ai entendu dire que Godard et Vincent Perez seraient en ville. L’ancienne �tudiante en cin�ma que je suis sait qu’elle devrait s’�nerver � l’id�e de rencontrer Godard, mais j’avoue que c’est Perez que j’aimerais bien croiser sur la rue, au hasard d’une promenade. On ne se refait pas…

Comme � chaque ann�e, je vais probablement tout rater car la fin du mois d’ao�t est toujours une des p�riodes de travail les plus occup�es pour moi et j’ai horreur de devoir aller faire la file pour acheter des billets � l’avance, pour ensuite me faire dire que c’est complet ou obtenir de tr�s mauvaises places. Je pr�f�re revoir les films � mon rythme, lorsqu’ils reviennent en salle, s’ils reviennent � Montr�al… J’essayerai tout de m�me d’assister � un ou deux ateliers, question de tirer parti d’un �v�nement qui est quand m�me important pour la ville de Montr�al.

Ceux qui comme moi ne peuvent pas participer au Festival mais qui s’int�ressent au cin�ma ne voudront pas manquer les �missions quotidiennes sp�ciales produites par Le Septi�me, l’excellent magazine de T�l�-Qu�bec consacr� au cin�ma. L’�mission est diffus�e � 19h00 tous les soirs pendant le festival. Hier soir nous avons eu droit � un excellent document (r�alis� par mon ami et ancien patron Martin Roy) nous expliquant l’importance du FFM parmi les grands festivals de cin�ma du monde entier.

Et puis il y a bien s�r le site de l’astucieux Karl, qui a pris cong� durant le Festival et qui a d�j� r�ussi � se faire inviter � la c�r�monie d’ouverture. Ah, le charme des fran�ais! Je me demande s’il a montr� une de ses photos de nu � la dame pour qu’elle lui offre un billet? Karl, tu as besoin d’une publiciste? Tu peux toujours compter sur moi!