Journée consacrée au Barcamp montréalais.
Restez à l’antenne de ni.vu.ni.connu pour des commentaires tout au long de la journée…
ou encore…
Encouragez votre cinématographie nationale et allez voir un film québécois!
Scénariste/conceptrice
Journée consacrée au Barcamp montréalais.
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Encouragez votre cinématographie nationale et allez voir un film québécois!
Je n’ai pas d’enfant et c’est par choix. Il m’arrive parfois, pas très souvent, de questionner ce choix. Je regarde alors autour de moi, espérant trouver réponse à mes interrogations du moment. Quand je fais cet exercice, une constatation s’impose toujours rapidement: les seuls parents qui ont mon âge et que j’envie véritablement sont ceux qui ont eu des rejetons tôt, dans la vingtaine, et qui profitent maintenant d’un beau lien avec de grands enfants.
Dans une prochaine vie, peut-être.
Vous pouvez donc imaginer comme c’est hallucinant pour moi de lire un blogue comme celui de Mèreplexe. Mèreplexe et Pèreplexe ont eu trois garçons alors qu’ils étaient un très jeune couple. Maintenant dans la mi-trentaine et vivant en compagnie de garçons presque entièrement autonomes de 12, 15 et 16 ans, le couple-plexe se retrouve devant une étrange situation: ils n’ont pas envie de « profiter » de la vie, du moins pas comme on l’envisage si souvent après le départ des enfants. Comme ils sont encore très jeunes, ils songent donc à repartir la famille! Eh hop, les couches, les nuits blanches et les devoirs qui n’en finissent plus!
Mais Mèreplexe et Pèreplexe sont des gens réfléchis, à la plume habile. Ils ont donc décidé de se questionner quant à ce choix, et de partager leur réflexion publiquement, sur le Web.
Ils sont dingues, oui, mais il y a une petite partie de moi qui les envie un peu… L’image de la vie de famille qu’ils offrent dans leurs billets me semble idyllique et aimante à profusion. Au fond, ce n’est pas eux, mais leurs enfants qu’on envie, car on voudrait les avoir eu comme parents!
Les curieux qui s’intéressent aux coulisses du cinéma voudront peut-être aller faire un tour du côté du blogue du film À vos marques… party! Je viens d’y publier un billet qui illustre, exemple à l’appui, le passage d’une scène tirée du scénario, au storyboard du réalisateur, jusqu’à la scène finale, telle que tournée. Il n’y a pas que sur les DVDs qu’il y a des suppléments!
Parce que tout s’est fait très rapidement, je n’ai eu l’occasion de rencontrer le réalisateur du film qu’une seule fois avant le début du tournage, et nous avons à peine eu le temps d’échanger quelques mots. (Note: La productrice était aussi co-scénariste.) J’étais donc un peu nerveuse quant à sa vision du scénario puisque je ne connaissais pas du tout son travail. Je me suis présentée sur les lieux de tournage lors de la première journée et j’ai observé la scène, en retrait. À ma demande, le producteur délégué m’a remis une copie du storyboard de Frédérik et je me suis installée dans un coin pour le lire. Dès les premières pages, j’ai été rassurée: Frédérik avait fait un superbe travail très détaillé et son découpage montrait une excellente interprétation du scénario.
J’ai levé les yeux et ce que j’ai vu m’a semblé être un bon signe: trois des personnages du film (les trois Audrey) venaient de prendre vie devant moi. Les trois actrices avaient développé une complicité tout à fait semblable à celle de leur personnage sur papier. J’ai immédiatement sorti mon cellulaire pour croquer la scène sur le vif.