Un gros truck de souhaits

Partout en ce moment, à travers la blogosphère, alors que les blogueurs s’apprêtent à se faire beaux pour la St-Sylvestre, les voeux du nouvel an fusent les uns après les autres, comme autant de petits feux d’artifices surgissant des tubes d’Internet.

Je ne trouve rien de nouveau à vous souhaiter qui n’ait pas déjà été dit des dizaines de fois par vos mononcles bien intentionnés lors d’un récent party de famille. Je vais donc vous dire que ce fut un plaisir de vous croiser, en personne ou en ligne, en 2006, et j’espère qu’on remettra ça sur une base régulière en 2007.

Et vous qui passez du temps à lire et écrire sur le Web, n’oubliez pas ces mots très sages prononcés en 2006 par le sénateur américain Ted Stevens:

The Internet is not something that you just dump something on. It’s not a big truck. It’s a series of tubes.

Je n’aurais pas pu dire mieux. Vous non plus, d’ailleurs.

Allez! Amusez-vous! Et n’oubliez pas de changer votre calendrier obtenu au dépanneur du coin (celui avec les animaux sauvages du Canada) ou grâce à la générosité d’un agent immobilier (montrant les plus belles résidences de nos douces banlieues).

Screenwriters are a strange breed

It’s really quiet in the blogosphere and hardly anybody has posted in the last few days. I noticed something strange in my list of RSS feeds: it seems like the only people who keep publishing regular blog posts during the holidays are screenwriters.

Can’t get away from the screen, I guess.

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Il faut leur donner ça

Consécration ultime: le film que j’ai co-écrit, À vos marques, party!, se fait royalement planter sur le site The Sisterhood of the Traveling Apostrophe. Il faut leur donner ça: les auteurs de ce blogue collectif ont la « switch à bitch » parfois rigolotte. C’est juste qu’on rit un peu plus jaune quand on est concerné, bien sûr!

Ce qui m’épate c’est que ces « critiques » sont faites à partir du simple teaser, avant même que la véritable bande-annonce ait été diffusée (elle ne devrait pas tarder à venir, d’ailleurs). J’avais fait face au même phénomène sur le Web à propos du scénario de « Mafiaboy »: quand on avait parlé du projet de long-métrage dans les journaux, des gens disaient littéralement que le film était mauvais et qu’il n’aurait jamais dû voir le jour alors qu’il n’était même pas tourné! C’est comme si on était convaincu que tout film québécois sera nécessairement décevant et qu’on veut avoir la fierté d’avoir été le premier à le planter publiquement.

En même temps, je me plais à dire que le travail de la critique n’est pas facile au Québec! Ah, liberté d’expression, joie du bitchage… La frontière est parfois mince entre ces plaisirs bien humains.