Premières impressions

Mes impressions, suite la première du film « À vos marques… party! » qui a eu lieu à la Place des Arts hier soir.

-Un tapis rouge, c’est épeurant à traverser, même quand on sait qu’on ne sera pas sélectionné par les photographes. J’ai mis 30 minutes à me décider à entrer, ce qui m’a replongée directement dans mon adolescence. C’est que j’étais le genre de fille timide que ce type d’épreuve pouvait complètement paralyser…

-Quelqu’un a décidé de faire une photo de groupe et nous nous sommes réunis sur le tapis rouge juste avant d’aller prendre nos sièges. Se faire photographier par une vingtaine de personnes en même temps – utilisant toute un flash – est quelque chose d’hallucinant mais de quand même rigolo. Le tapis rouge, en gang, c’est beaucoup plus agréable.

-Le hasard a fait que je me suis retrouvée assise à côté de Marina Orsini, qui joue un petit rôle dans le film, mais c’est un rôle qui a beaucoup d’impact. Je n’avais pas eu la chance de la rencontrer avant, alors je me suis présentée. C’était ébranlant de voir une Marina géante à l’écran, prononcer des mots que j’ai écrits, alors que la vraie Marina était assise à côté de moi. La première personne qui m’a félicitée à la fin du film, c’est elle. Elle m’a serré le bras et m’a dit un gros « bravo » bien senti. Une étrange et belle expérience à la fois.

-Regarder un film avec 1,499 autres personnes donne une tout autre dimension à l’expérience.

-Ça réagissait beaucoup, applaudissait, reniflait aux bons moments et riait fort, au point d’empêcher d’entendre les répliques suivantes. Le public de première est toujours un public un peu séduit d’avance, mais je choisis de voir ces réactions comme un bon signe.

-Quand on a fait monter l’équipe sur la scène après la projection, je me suis forcée à regarder tout droit, vers les gens, pour saisir pleinement le moment. Wow. Le parterre était plein, de même que les deux niveaux de balcons. Avec les spots dans les yeux, je ne pouvais voir que des formes et des dizaines de flashs. C’était très beau, comme un grand sapin de Noël vivant et heureux mais qui a très très envie d’aller faire pipi.

-Ce n’est pas une très bonne idée de lever le coude au party post-première, quand on a l’estomac vide depuis de longues heures et qu’on est fébrile. Mais ça faisait du bien de faire la fête… même en semaine.

-I have a very patient and supportive beau, who can actually manage to be truly happy for me and feel moved by all this madness.

-Même chose pour ma grande soeur Maryse. :-)

-Mes neveux, Alexis (8 ans), et Renaud (10 ans), de même que ma nièce, Geneviève (35 ans), ont tous les trois beaucoup aimé le film. Ils sont de bons critiques alors je vois ça aussi comme un signe positif. Même mon beau frère Sylvain a adoré ça et il est difficile!

-Ce n’est pas gentil de souhaiter qu’il y ait de la pluie toute la fin de semaine à travers le Québec, simplement parce que le film qu’on a co-écrit prend l’affiche dans 80 salles. Pas gentil, non, mais excusable, je crois. Et puis les dieux de la météo ne m’écoutent jamais de toute manière.

Lendemain de veille

Pas besoin d’être vedette pour être en avant sur le tapis rouge: on a juste besoin d’être petite et on se retrouve avec une place de choix!

Je suis un p’tit peu trop en lendemain de veille pour faire une mise à jour tout de suite, mais mon chum a été vite sur le piton, lui, et il a publié plusieurs photos de la première d’hier soir.

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Friser le ridicule

Comme je devais rafraîchir ma coloration, j’ai profité du fait que c’est la première du film à la Place des Arts ce soir, pour aller me faire coiffer. Avec l’humidité dans l’air aujourd’hui, inutile de tenter le raide. J’ai gardé mes boucles naturelles et j’ai demandé à la coiffeuse de me faire un p’tit chignon, style genre négligé un peu. Je l’ai prévenue que je ne voulais surtout pas avoir l’air d’une mariée ou d’une jeune fille qui s’en va à son bal de graduation.

Mais une coiffeuse, c’est une coiffeuse. Ça ne peut pas se retenir de toujours coiffer un p’tit peu plus. Un p’tit coup de fer à friser par ici, une bobépine de plus par là…

Comme je n’étais pas certaine du résultat une fois arrivée à la maison, j’ai utilisé ma Web cam pour me prendre en photo (face et profil) et j’ai envoyé des copies des photos à des gens en qui j’ai confiance. Au bout d’une heure, j’ai obtenu les réponses suivantes:

Soeur #1: Moi j’aime beaucoup ça et cette coiffure est très à la mode. Alors vas-y, tu es la meilleure, petite soeur.

Amie: Non, t’as pas trop l’air d’une mariée. Mais là je suis inquiète, faut-il qu’on soit top poule à soir? Je suis juste poulette un tit peu moi…

Soeur #2: Habillée en mariée tu ferais une belle mariée. T’es belle! Faut juste que tu te sentes bien. Au pire, enlèves-en une couple.

Chum: Hey, it looks kinda cool. It will go nicely with the baby blue suit I just picked up at Simons!

Hmmm… Bon, c’est clair, mon chum est dans le trouble, mais je ne sais pas trop ce que je devrais conclure de tout ça. Les avis me semblent aller dans toutes les directions, ce qui ne m’avance guère, même si personne ne m’a dit directement que c’est horrible.

Je vous entends déjà me dire: publie les photos sur le Web pour qu’on puisse en juger! Euh… non, mauvaise idée. L’heure avance et si j’obtiens trop d’opinions divergentes, je risque de piquer une crise à la bridezilla et me faire moi-même une nouvelle coupe, comme la fameuse fausse mariée sur YouTube.

Oh et puis merde. Je pense qu’on va risquer le tout pour le tout. Le pire qui puisse arriver, c’est qu’on pense que je suis la mère d’une des jeunes vedettes du film (ils sont dans la vingtaine…). Et comme ils sont tous mignons, ce ne serait pas trop grave.