Pauvres petits Riches

En fouinant dans la programmation d’automne de Télé-Québec hier, j’ai découvert que l’excellente télé-série américaine, The Riches, a été traduite en français. Ça s’appelle Dans la peau des Riches, et ça commence mercredi soir, le 10 septembre, à 22h00 à Télé-Québec. (En rediffusion les samedis à 19h00).

C’est l’histoire d’une famille de gypsies habitués aux petits larcins qui se retrouve au milieu d’une imposture difficile à gérer: celle de prendre la place d’une famille américaine bien nantie… et décédée. Le chemin vers le rêve américain est tout croche et parsemé d’embûches, au point où la famille va se demander si ça en vaut vraiment la peine. Mais on prend vite goût à la richesse…

C’est bien écrit, les dialogues sont savoureux et souvent drôles, les personnages juste ce qu’il faut d’attachants et de pervers, et c’est doté d’un suspense étonnant. C’est aussi rempli de commentaires provocants à propos de la société américaine. Je n’étais pas une fan de Minnie Driver, mais elle est surprenante dans cette série créée et scénarisée par Dmitry Lipkin.

Pour ceux qui préfèrent les versions originales, la première saison est disponible en anglais sur DVD et la deuxième saison vient de débuter hier soir (dimanche) sur Showcase.

Cause this is twiller, twiller night

À classer dans la catégorie « il fallait s’y attendre »: voici la naissance des twillers, des romans écrits sur Twitter.

(Note: Les utilisateurs de Twitter doivent décrire leurs activités en 140 caractères ou moins. En gros Twitter, c’est comme si Facebook n’avait que la fonction « mise à jour du statut » et rien d’autre. Pour mieux comprendre, voir cette vidéo. )

La micro-fiction.

Ouin.

Je suis partagée entre la curiosité (oh, une forme de littérature qui innove!) et l’inquiétude (est-ce qu’il y a encore des gens qui lisent autrement qu’en survol?).

Lien trouvé via Remolino sur Twitter, justement.

Ces auteurs qui cherchent trop

Écrire, même de la fiction, implique parfois beaucoup de recherche.

Énormément de recherche.

Recherche jusqu’au point où on n’arrive plus à écrire parce qu’on croit qu’on n’a pas encore terminé la recherche.

Vous êtes comme moi? Vous apprécierez alors le nouveau blogue de Lisa Gold, professionnelle de recherche. En plus d’enseigner l’art de bien chercher des informations (y’a pas juste le Web!) et d’identifier des sources fiables, Lisa travaille conjointement avec des écrivains qui ont des besoin spécifiques pour la rédaction de leurs ouvrages.

J’ai particulièrement apprécié ses conseils d’aujourd’hui concernant les auteurs qui en font un peu trop.

-Don’t become obsessed with details that aren’t important to anyone but you, but take the time to confirm the accuracy of information you do use so you can avoid obvious bloopers and preventable errors.

-Know when to stop. Don’t let research interfere with your writing.

Euh… ça commence quand, la thérapie?