Conférences

Grosse fin de semaine de conférences à venir:

D’abord, le festival littéraire Metropolis Bleu démarre ce soir. J’ai acheté des billets pour 3 présentations, jeudi et vendredi:
La littérature féminine / masculine existe-t-elle?
L’esprit de la lettre : journalistes et écrivaines. Comment concilier ces deux tâches?
Amérika: Quels liens la littérature romanesque québécoise entretient-elle avec le « territoire imaginaire » des États-Unis ?

Mon chum est moi aimons bien ce festival. L’ambiance y est plus sympathique qu’autour de l’immense salon du livre, et les sujets des panels sont souvent captivants. C’est la première année où je n’assiste qu’à des présentations en français. C’est probablement un signe que la programmation francophone du festival, qui était surtout un événement anglophone, devient plus développée avec les années.

Et samedi, c’est la deuxième édition du Barcamp Montréal. C’est quoi, Barcamp? Euh… Plutôt que de tenter une explication, je préfère vous envoyer lire cet article. J’avais raté la première édition, mais cette fois, j’y serai. Je me plains trop souvent qu’il n’y a pas assez de filles dans ces événements! Vaut mieux être proactive. La liste des démonstrations prévues pour samedi est ici.

Film de geek?

Du bonbon pour le geek en vous: le film Pirates of Silicon Valley est disponible gratuitement sur Google Video. Le film a été produit en 1999 et il raconte, de manière romancée, la rivalité entre Steve Jobs et Bill Gates. Noah Wyle (anciennement de ER) fait un Steve Jobs étonnant! Le film débute avec le tournage de la célèbre pub de Apple à la sauce 1984. Ah, nostalgie!

Tout ça me fait penser au projet de film sur Mafiaboy, dont je ne vous ai pas parlé depuis longtemps. Eh non, le projet est loin d’être oublié et des annonces pourraient être faites d’ici quelques mois. Je sais, je sais… Je m’encourage en me disant que l’attente est normale et qu’un film comme Little Miss Sunshine a mis 7 ans entre la rédaction du scénario et la production du film. La nouvelle la plus excitante, c’est qu’un excellent acteur américain, connu pour son personnage clé dans une des séries les plus importantes et les plus appréciées de l’histoire de la télé, a lu le scénario, l’a aimé et a accepté d’y jouer l’un des deux rôles principaux. Je suis à peine redescendue de mon petit nuage depuis que j’ai appris cette nouvelle, il y a quelques semaines. Maintenant que nous avons LE bon réalisateur pour le projet, il ne reste plus qu’à convaincre ceux qu’il faut convaincre de financer le film. Plus facile à dire qu’à faire, comme vous vous en doutez. La présence d’ordinateurs dans le scénario fait peur, au point où ça semble obscurcir les thèmes au coeur du récit, thèmes universaux et humains qui n’ont rien à voir avec l’informatique.

Peut-être que la meilleure stratégie pour les convaincre serait d’inviter Noah Wyle d’assister à une réunion de financement? Il pourrait leur faire son discours d’ouverture du film Pirates of Silicon Valley:

I don’t want you to think of this as just a film, some process of converting electrons and magnetic impulses into shapes and figures and sounds. No. Listen to me. We’re here to make a dent in the universe. Otherwise why even be here? We’re creating a completely new conciousness, like an artist, or a poet. That’s how you have to think of this. We’re rewriting the history of human thought with what we are doing.

Il me semble que ça pourrait faire belle impression, non? ;-)

via Cult of Mac.