Trop pauvre pour travailler

� lire pour ceux qui s’int�ressent au journalisme, ce texte tr�s int�ressant tir� d’une conf�rence de la journaliste Lucie Pag� (aucun lien de parent� avec moi). Elle y parle avec beaucoup de franchise de la situation pr�caire dans laquelle se retrouvent les journalistes pigistes, en particulier ceux qui tentent de vivre de la presse �crite au Qu�bec. Par passion pour le m�tier, il lui est m�me arriv� de s’endetter pour pouvoir faire un reportage qui finira par ne rien lui rapporter.

« C’est quoi la diff�rence entre un sac de plastique et un cachet � la presse �crite? Le sac de plastique se biod�grade plus rapidement que le cachet n’augmente. »

La blague manque un peu de punch mais la r�alit�, elle, frappe dur. Les journalistes pigites � la presse �crite au Qu�bec sont pay�s au m�me taux depuis 20 ans. J’�cris de moins en moins pour les magazines parce que je n’en ai plus les moyens. J’ai �crit des textes pour lesquels j’ai d� faire 2 semaines de recherche, mener 4 ou 5 longues entrevues, modifier le texte suite � une d�cision de l’�diteur, pour obtenir un cachet d’environ 400$. Si vous comptez bien, �a fait environ 200$ par semaine, avant l’imp�t. J’ai pr�sent� des conf�rences et des ateliers de 3 heures pour lesquels j’ai fait 60 heures de pr�paration alors qu’on m’offrait un cachet de 200$. Aussi bien aller travailler chez Tim Hortons (lien vers un ancien billet).

via Coin M�dia

Autre nouvelle int�ressante dans le beau monde journalistique qu�b�cois: la FPJQ a enfin donn� un gros face lift � son site Web. Ouf, �a fait du bien! Reste � voir si les journalistes d’ici, qui ne sont en g�n�ral pas tr�s participatifs sur le Web, pousseront cette plateforme un peu plus loin.

Des nouvelles de Frankenstein

Le Mini est rentr� � la maison avec une maxi plaie. Le v�t�rinaire a recommand� 7 jours de repos. Euh… Un chat, �a ne fait pas que �a, se reposer?

Interdiction de sortir pendant 7 jours, deux m�dicaments � prendre tous les jours et la menace de l’humiliant collier �lisab�thain s’il n’arr�te pas de se l�cher.

C’est mal parti.

De battre mon coeur s’est arr�t�

Au moment o� j’�cris ces lignes, mon chat, Le Mini, est � la clinique v�t�rinaire, sous anesth�sie, en train de se faire recoudre le flanc gauche. Il est sorti ce matin, comme d’habitude, et est revenu � la maison avant le lunch avec une coupure verticale d’environ 10 cm. Une entaille parfaite, qui n’a coup� que la peau, exposant un morceau de chair nue large comme trois doigts. De la chair rose expos�e comme celle d’un lapin auquel on aurait enlev� la fourrure. Bleh.

Mon coeur a fait trois tours et mes mains se sont mises � trembler. Il avait l’air un peu surpris mais sans plus et avait envie de jouer, comme d’habitude. Je me suis battue avec lui pour le forcer � entrer dans sa cage de transport et j’ai couru (euh, conduit) chez le v�t�rinaire qui a pu le voir imm�diatement. J’ai heureusement r�ussi � me calmer un peu avant de rejoindre Le Capitaine qui m’attendait � la sortie du m�tro pour aller luncher.

Maintenant que j’y pense… Vendredi je devais aller luncher avec le Capitaine mais ma chemin�e s’est mise � couler. Nous avons remis �a � aujourd’hui et le chat s’est bless�. Vous croyez que le Capitaine a mauvais karma � cause de cette campagne et que c’est contagieux?