Il me reste une vuln�rabilit� de ce Qu�bec qui me fait encore souffrir chaque fois que je le vois m�fiant du beau, du grand, du raffin�, du plus grand que soi. Celui qui me dit que Nagano, c�est pour l��lite. Que l�hymne � la joie, c�est pour les pr�tentieux. Ce Qu�bec de beau-fr�re qui trouve �cher� de d�penser pour l��ducation d�un enfant mais pas pour l�achat d�un ski doo, d�un chalet, d�une troisi�me auto. Ce Qu�bec dans lequel pour �tre invit� � une heure de grande �coute, il vaut mieux avoir vol� dans un grand magasin que d�avoir �crit un livre.
Ici, chez moi, dans une soci�t� d�int�gration des cultures, il y en a une que nous continuons de m�priser, celle de l�esprit.
Ce Qu�bec-l� me poignarde en plein coeur. Et pourtant, je ne cesse d�attendre de lui le meilleur.
Tir� des excellentes Chroniques Blondes.