P’tite vie

Patrick Lagac� a beau avoir un boulot qui peut para�tre agr�able, je le plains dans sa « job » de blogueur (bien que ce ne soit pas officiellement du travail, je crois). Il consacre une bonne dose d’�nergie � son blogue, il tente d’initier quelques nouveaux lecteurs � la blogosph�re mais comme bien d’autres journalistes des m�dias traditionnels, il doit se taper au quotidien une quantit� incroyable de commentaires venant d’esprits born�s qui n’y comprennent rien � rien aux principes de base des �changes sur le Web (et des �changes tout court, tiens).

M�me quand il tente de cr�er une discussion autour du probl�me, �a finit toujours en queue de poisson et on lui ram�ne le maudit argument de dernier recours: « ben voyons, c’�tait une joke! T’es donc ben sur la d�fensive. » P’tite vie maudite, comme aurait dit ma m�re. Finalement la discussion int�ressante que Patrick tente de provoquer, c’est sur un autre blogue qu’elle doit avoir lieu, de l’autre c�t� de l’oc�an.

Patrick aurait moins de visiteurs mais il aurait peut-�tre pas mal plus de plaisir � bloguer s’il le faisait anonymement…

Movie critics and the clich� of suburbs

« In the past few years, the suburbs have reemerged as the favorite whipping boy of the hipoisie, from the adolescent temper tantrum of « Happiness » to the wolf-in-sheep’s-clothing contempt of the sterile objet d’art « American Beauty. » These movies revel in two clich�s to which movie critics are particularly susceptible: the clich� of suburbs as stultifying traps of conformity, allowing critics the luxury of feeling superior to the people on-screen, and the clich� that a pessimistic film is inherently truer and more daring than one that admits even a flicker of hope, allowing critics to paint themselves as able to face the hard, dirty truth.

Filmmakers and novelists have tended to treat the physical surface of the suburbs — the houses that look the same, the well-tended lawns and gardens, the post offices and schools and churches and supermarkets — as if they were indistinguishable from the emotional lives of the people who live there. And when they’ve allowed that the inner life of suburbanites might not be as placid or cheerful as their surroundings, they’ve often used inner turmoil as evidence to show that suburban life is based on a lie. (Presumably, urban neurotics are more honest for choosing a locale that approximates the chaotic uncertainty in their heads.) »

By Charles Taylor in Salon. I really wish Taylor would do more movie reviews for Salon.

Go go go!

Je travaille fort ces jours-ci � la co-r�daction d’un livre sur l’histoire d’une c�l�bre t�l�-s�rie qu�b�coise qui en arrive tr�s bient�t � son 20i�me anniversaire. Je vis donc depuis des semaines avec une certaine chanson th�me en t�te. Je l’entends en d�jeunant. Je l’entends pendant que j’�cris. Je l’entends en allant courir. Shakylegs a bien essay� de me mettre une autre toune dans la t�te mais �a n’a dur� que quelques heures.

Si cette chanson ne vous dit rien c’est que vous �tes vraiment trop jeune ou que vous avez immigr� au Qu�bec apr�s 1991.

Th�me trouv� via La bulle de jaune.