Les diamants sont �ternels, les disputes aussi

Mon copain et moi ne sommes pas mari�s mais parce que c’est parfois plus pratique et que �a le fait rigoler il lui arrive de parler de moi en disant « mon �pouse » ou « ma femme ». Quand il m’appelle comme �a je m’amuse � mon tour � lui montrer mon annulaire gauche en lui disant « Je ne vois pas de bague � diamant, moi. Tu en vois une, toi? » C’est un vieux running gag entre nous, notre version amoureuse de Laurel et Hardy, et la conversation se termine toujours par une mini-le�on que m’offre mon copain sur l’horreur que repr�sente l’industrie du diamant: corruption, travail des enfants et vieille campagne de marketing � saveur de lavage de cerveaux:

« The slogan « A Diamond is Forever, » invented by N. W. Ayer, is one of the most successful slogans in marketing history. Its purpose is to prevent the creation of a secondary market by dissuading women from selling the diamonds they have received and by discouraging them from buying diamonds which other women have owned. The consequence of this is that retailers can sell diamonds at a high price without competition from a secondary market, and it allows De Beers to maintain control of the diamond trade at wholesale level. »

Les qu�b�cois, qui ne se marient plus depuis belle lurette, semblent malgr� tout tous passer par cette petite routine, mi-comique, mi-s�rieuse.

Je continue de taquiner mon chum mais au fond je sais qu’il a raison � propos des diamants (yes dear, you read this well: I just wrote that you are right). Pour se le rappeler � tous et surtout � toutes, voici
Ten Reasons Why You Should Never Accept a Diamond Ring from Anyone, Under Any Circumstances, Even If They Really Want to Give You One.

Bien s�r, pour les diamants, c’est comme pour les fourrures: les « vintages » peuvent encore �tre offerts puisqu’il s’agit de recyclage! ;-)

15 id�es par jour

Belle d�couverte cette semaine (gr�ce � Michel): un nouveau blogue qui s’appelle Chroniques Blondes. La blonde blogueuse en question est sc�nariste pour la t�l� pour une s�rie dont le nom reste un myst�re. Belle plume, � la fois dr�le, acerbe et �l�gante.

Dans un billet r�cent elle explique pourquoi elle ne dit pas aux inconnus qu’elle croise qu’elle est sc�nariste:

« Mais, pourquoi me direz-vous?

Parce qu’� la seconde o� on le dit on est faitte de chez faitte.

Les gens changent. De « voyeur » on passe � « vu ». […]

Je veux �viter le faux sinc�re; « j’aimerais �a que tu lises mon texte et que tu me dises vraiment ce que t’en penses ». Eh, oh! Je suis blonde pas albinos. Vous en connaissez vous des gens qui disent vraiment ce qu’ils pensent et qui ont encore des amis? Pas moi.

Je veux �viter le tr�s abstrait; « J’ai une id�e de film ». Traduction libre, « toi tu �cris les 120 pages qui vont trouver du financement mais l’auteur c’est moi parce que c’est moi qui a eu l’ID�E ». Ouais, moi j’en ai quinze par jours des id�es. Connaissez le dicton 10% d’inspiration, 90% de transpiration »? Voil�. La chose la plus facile au monde, c’est d’avoir des id�es. Surtout couch� dans hamac avec un pichet de Ricard bien frais. La plus difficile, c’est de les mener � bon port. Surtout apr�s le Ricard. […]

Je vis cach�e parce que rien n’est plus p�nible que de devoir expliquer ce qu’on ne comprend pas soi-m�me. Je sais pas pourquoi j’�cris. Je sais pas « comment on fait ». Je sais pas si �a s’enseigne (je crois pas, en fait j’esp�re que non). Je sais pas comment il est dans la « vraie » vie Patrick Huard. »

Je commence aussi � rencontrer ce genre de r�actions. Les gens me racontent des histoires (ce que j’aime bien), me demandent o� vendre LEUR id�e g�niale (ce que j’aime beaucoup moins), me demandent quel livre ils doivent lire pour pouvoir commencer � �crire leur sc�nario en fin de semaine prochaine…

La blonde sc�nariste l’a dit: 10% d’inspiration, 90% de transpiration. Je briserais cependant le premier 10% en deux: 5% d’inspiration et 5% de talent pour l’�criture. Je sais: c’est une formule us�e et platte qui a l’air de sortir de la bouche de quelqu’un de frust� qui prot�ge son territoire professionnel.

C’est vrai que c’est platte. Mais c’est pas parce que c’est platte que c’est pas vrai.

Less is more

It’s common knowledge in the blogosphere that frequent posting is one of the secrets to a successful, popular blog. Eric Kintz of Marketing Profs challenges this belief, offering 10 reasons why blog post frequency does not matter, and why with time, it will start to matter less and less. His point of view is definitely business oriented but I think it’s worth a read, even if your blog is of a personal nature. I particularly agree with the following points he raises:

-Traffic is generated by participating in the community; not daily posting.
-Traffic is irrelevant to your blog�s success anyway.
-Loyal readers subscribe to your blog via RSS feeds and have new content pushed to them. They will remain loyal because they have subscribed, not because you post frequently.
-Frequent posting is actually starting to have a negative impact on loyalty. With too many posts, you run the risk of losing loyal readers, overwhelmed by the clutter you generate. Readers will start to tune off if your blog takes up too much of their time.

This last point is sad but true. There are blogs I follow that have very informative content but they post so much that I feel overwhelmed and I’m constantly tempted to take them off my RSS reader.

This being said, I’ll be just like everybody else and continue to worry, to a certain extent, when I don’t post as regularly as usual. It’s silly, though. My traffic has been slowly but steadily increasing over the years, whether I post often or not (though I tend to post every other day) and ultimately, it doesn’t really matter. There is a certain « high » to the feeling of being read and responded to by a large group of people, especially when you are an independant blogger not affiliated with any promotional machine. But it’s just that: a simple high. It doesn’t last very long and it’s never very satisfying.

What’s fun is the feeling of having regular readers who react to my writing and who form a strange, vague thing out there that on good days I like to call a community. On bad days, you’re just a bunch of loonies like me who procrastinate way too much. Charming loonies though, and fun to hang out with.