Ne me quitte pas

Quand on est pigiste, on peut parfois passer une quinzaine de jours sans parler � un client ou sans le voir. Personne ne s’en inqui�te. C’est normal.

Mais � partir du moment o� on annonce qu’on s’en va en voyage pendant une semaine ou deux, un petit vent d’urgence se l�ve et ce, m�me quand tous les �ch�anciers ont �t� respect�s. Soudainement, le t�l�phone sonne sans arr�t. Les clients et les associ�s veulent absolument nous voir avant notre d�part pour un meeting, un lunch, un nouveau projet. (On voit souvent �a pendant le temps des f�tes, quand les patrons nous assomment de travail et qu’on se retrouve � bosser un 24 d�cembre � 17h00 alors qu’une semaine avant on se tournait les pouces.) C’est quoi �a, de l’anxi�t� de s�paration?

�a me fait penser � ces amoureux ti�des qu’on d�cide de quitter et qui tout � coup retrouvent leurs ardeurs et d�cident qu’ils nous aiment maintenant plus que jamais.

C’est parfois fatiguant, partir en vacances.

Cabotinage

Bon bon, je ne peux pas r�sister au cabotinage en ce venteux mercredi apr�s-midi. Si vous avez besoin de rire, voici deux vid�os ridicules, dans deux genres tr�s diff�rents:

-Un groupe de gars inspir�s par la t�l�s�rie 24 pendant une pause commerciale.

-Des chats qui parlent.
Ce vid�o m’a fait pleurer de rire. Je sais, je sais… mais bon, on a le sens de l’humour qu’on a.

� la une

Un des sc�narios sur lesquels j’ai travaill� dans les derniers mois partage la une du Journal de Montr�al ce matin avec l’Afghanistan. Un article est consacr� au projet de film � la page 79 du cahier Arts et Spectacles.

Avouez que j’ai eu un bon flash d’un point de vue casting (voir photo de la couverture)! Les sc�naristes assistent parfois aux tournages. Ts�, une folle dans une poche… ;-)

Croisons maintenant nos doigts pour que le financement de T�l�film et la Sodec soit de la partie. Les fonds sont tr�s tr�s rares ces jours-ci, malgr� les succ�s tant vant�s du cin�ma qu�b�cois.

Mise � jour: Merci � Marie-No�lle pour cette image de la une puis�e sur Newseum.

Gr�ce � Antoine (merci!), je peux maintenant vous diriger vers l’article en question sur le site de Cano�