Sorry, I don’t speak French

On parlait � la radio ce matin du livre de Graham Fraser, Sorry I don’t speak French – Confronting the Canadian crisis that won’t go away. Les animateurs de l’�mission ont mentionn� le fait que plusieurs anglophones font l’effort de parler fran�ais mais d�s que les francophones entendent leur accent, ils leur r�pondent imm�diatement en anglais.

Mon chum est un anglophone du Cap-Breton en Nouvelle-�cosse. Il vit au Qu�bec depuis plus de 15 ans et a encore de la difficult� � parler fran�ais. C’est en grande partie « sa faute », bien s�r. Il a pris des cours de fran�ais � son arriv�e mais n’a pas pouss� les �tudes plus loin. Il travaille aussi pour une compagnie am�ricaine et tous ses amis sont soit anglophones, soient bilingues alors parler anglais au quotidien n’est pas un probl�me. Je n’ai ni la patience ni la m�thode pour lui enseigner le fran�ais alors on le parle peu souvent � la maison.

Mais quand on sort et qu’on est dans un commerce ou dans un resto, je m’adresse toujours aux commis et aux serveurs en fran�ais et mon chum en fait de m�me. Son fran�ais est assez bon pour qu’il puisse facilement se faire comprendre mais d�s que les commis entendent son accent, ils lui r�pondent imm�diatement en anglais, m�me s’il continue � leur parler fran�ais! C’est compl�tement d�courageant pour lui qui manque d�j� de confiance dans ses capacit�s d’apprendre une langue seconde. « Is my accent that terrible? », qu’il me demande � chaque fois. Et moi de le rassurer…

Pourquoi est-ce qu’on fait �a si facilement � Montr�al? Est-ce parce que �a nous para�t plus simple? Est-ce vu comme une courtoisie? Est-ce une fa�on de montrer qu’on est sup�rieur parce qu’on est bilingue? Et pourquoi, avec une telle attitude, continue-t-on de gueuler contre les anglos unilingues? Quelle est la logique dans ce comportement?

Je dis souvent � mon chum qu’il faudrait qu’on d�m�nage � Qu�bec (ma ville natale). J’ai l’impression que le probl�me serait moins flagrant l�-bas et qu’il serait plac� dans une situation d’immersion beaucoup plus intense. Mais pour l’immersion, il pr�f�rerait le sud de la France…

L’�tat du bilinguisme au Canada est le sujet de l’�mission de radio Maisonneuve en direct ce midi.

Quoting Blork

« Being with you is like being in a movie. But sometimes I lose the subtitles. »

Blork talking to me, Saturday, April 14th.

Geeks invade Hollywood

« Thank You for Smoking, produced by newcomer David O. Sacks, is the latest example of a new trend in Silicon Valley: geeks who made millions in tech testing their resolve–and their riches–in Hollywood. Sacks’ production company, Room 9 Entertainment, is financed by him and three fellow PayPal cofounders. »

From Wired News.

The writer/director, Jason Reitman – who was born in Montreal but raised in Los Angeles – has been blogging about the process since last September. It took 5 years from screenplay to final mix and the road was bumpy.

« Reitman shopped the script around. Every major studio turned it down. He says they all wanted him to rewrite the ending so the hero would have a change of heart. « I got these notes from high-profile people, saying he has to go work for the Red Cross. I thought that was ridiculous. » In the five years between writing and shooting the movie, Reitman honed his craft by directing commercials for Wal-Mart and GM, including a Buick ad starring Tiger Woods. He eventually financed Smoking with help from dot-com tycoon David Sacks, who sold his company PayPal to eBay for US$1.5 billion. They met at a fabulous hilltop house that Sacks had just bought, the one owned by Marsellus in Pulp Fiction. It was still unfurnished. As they sat in folding chairs by the infinity pool, with a view stretching to the Pacific, Sacks peeled loose rubber from the soles of his shoes. Reitman suggested he dip into his fortune to go down to Rodeo Drive and buy a new pair. »

From Macleans.

I’ve really got to get back in touch with some old San Francisco friends…