Je ne suis pas une amateure de jeux vid�o.
Voil�, c’est dit.
Je sais qu’il y a des jeux de grande qualit� et je comprends mes amis qui adorent cet univers mais moi, je n’y peux rien, �a ne m’accroche pas. J’en ai essay� plusieurs pourtant mais c’est toujours la m�me chose: je me lasse au bout de 30 minutes, si ce n’est pas plus t�t. Trop de r�gles � apprendre, trop de boutons et manettes � manier, trop de choses qui me tombent dessus en m�me temps. Pour que je puisse prendre plaisir � un jeu je dois avoir l’impression d’y �tre « une naturelle », de pouvoir progresser sans avoir � patienter pendant trop longtemps. Voir mon petit bonhomme mourir � toutes les 5 minutes et devoir attendre que la machine (ou l’engin) red�marre le jeu pour me retrouver quelques minutes plus tard devant le m�me obstacle impossible � franchir… bof. Aucune patience pour �a. Les environnements graphiques sombres des jeux ne me s�duisent pas en g�n�ral, tout comme leurs univers guerriers, m�di�vaux ou de science fiction.
Je pensais �tre un cas d�sesp�r� jusqu’� ce que mon amie Lightspeedchick – productrice de jeux vid�o qui r�ve de s�duire le bassin de client�le que je repr�sente – vienne me rendre visite avec son EyeToy. (Mes neveux �taient en visite alors nous avions une bonne excuse). Je me suis retrouv�e debout devant l’�cran de t�l�, � bouger, sauter, danser, � donner de « vrais » coups de karat� � de petits personnages virtuels… et j’ai tout de suite eu envie de recommencer! J’ai m�me song� � acheter un EyeToy � mes neveux juste pour pouvoir y jouer de nouveau moi-m�me, mais l’appareil n’�tait pas disponible pour leur plateforme de jeux.
Lightspeedchick a remis �a dimanche dernier en me permettant d’essayer ses nouveaux bongos �lectroniques et de jouer � Donkey Konga. Je n’�tais pas tr�s bonne mais cette fois-ci �a ne me faisait rien: je m’amusais et j’avais envie de continuer. Aurais-je finalement trouv� le type de jeux qui me convient?
Wired News vient de publier un article sur le sujet intitul�: I Dance, Therefore I Am. Ce n’est pas tous les jours qu’on lit un article concernant les jeux vid�os qui cite Platon, Kafka, Nietzsche et… Brian Eno!
« One evening last week I got up from my computer — I seem to be on the damned thing all the time, using my body so little I might as well be a brain in a jar — and went to a party.
It was a birthday party at the apartment of my friends Xavier and Anne, and it turned out to be pretty fun. Actually, when I think about it, what I did all night at that party was exactly what I do at home all day: interface with a computer. But Xavier’s computer knows something my home computer doesn’t, something important: It knows I have a body.
« I dance, » I thought to myself, nudging a new high score as friends cheered me on, « therefore I am. »
J’aimerais bien essayer un jeu qui me permettrait d’entrer dans un univers narratif complexe, avec des personnages bien �toff�s, mais dans lequel je pourrais utiliser mon corps au lieu d’une manette ou d’un clavier. Tu me produis un jeu comme �a bient�t, Lightspeedchick?
L’auteur de l’article de Wired News, imomus, �labore sur le sujet sur son blogue.