Le temps est au bilan et chez ni vu ni connu, nous voulons aussi faire notre effort d’introspection, même s’il doit être hautement simplifié et publié sous forme de liste superficielle. Voici donc mon top 10 des choses inutiles que j’ai apprises en 2008 et que j’aurai probablement oubliées dès février 2009.
10. Aller chez le coiffeur au TOUT début de décembre veut dire qu’on passera tout le temps des fêtes avec une repousse argentée. Ne surtout pas croire que notre coiffeur arrivera à trouver de la disponibilité pour nous venir en aide quelques jours avant Noël.
9. Peu importe le soin qu’on mettra à renégocier son hypothèque, les taux d’intérêt vont toujours baisser substantiellement quelques semaines après la signature du nouveau contrat et ce, même quand les experts ont prédit le contraire.
8. Il est inutile de s’attacher à un produit de beauté ou une couleur de rouge à lèvres puisque celui-ci sera éventuellement « discontinué ». Plus l’attachement est fort, plus vite le produit va disparaitre des tablettes.
7. Dans le même ordre idée, il est inutile de s’attacher à une série télévisée puisqu’elle risque aussi de prendre le bord très rapidement. Plus la série est surprenante, plus vite elle quittera l’écran.
6. C’est une très mauvaise idée de s’habiller chaudement quand on prévoit utiliser les transports en commun. Quand ils ont chanté Il fait beau dans le métro!, ce qu’ils voulaient vraiment dire c’est que ça sue les tropiques là -dedans.
5. Quand la météo prédit 3 jours de soleil de suite et du temps doux, inutile de sourire: ça n’arrive jamais. Ils se trompent par contre rarement à propos des chutes de neige ou de pluie verglaçante.
4. Rien ne sert d’expliquer à mon chat qu’il fait -20C dehors. Dès qu’il aura été de retour à l’intérieur après une balade éclair, il aura oublié le temps qu’il fait et redemandera à nouveau qu’on lui ouvre la porte.
3. Un party (un souper, une conférence) semble toujours plus intéressant et nous donne davantage envie de sortir quand on n’a pas été invité et qu’on en entend parler sur Facebook ou Twitter. Quand on est invité, on se dit souvent qu’au fond, on préfèrerait rester chez nous tranquille ce soir là et on se cherche des excuses pour ne pas y aller. La FOMO est le plus grand moteur social.
2. Le temps passé sur les médias sociaux devrait être directement proportionnel au plaisir ou à la satisfaction qu’ils nous apportent. C’est rarement le cas – du moins, les proportions ne sont pas bien balancées, mais on choisit d’ignorer ce fait. La FOMO joue encore ici un très grand rôle de ciment social.
1. À chaque début de calendrier, on se permet d’être optimiste quant à l’année à venir et aux projets à réaliser. À chaque fin de calendrier, on se demande où l’année est passée et comment on a fait pour croire que ça allait être différent cette fois. Cette constatation ne nous empêche pas pour autant de faire le party, notre mémoire étant aussi courte que ce qu’il reste du mandat de Bush.
On parlait de quoi déjà ? Euh…
Bonne année! Puissions-nous pour une fois voir plus loin que le bout de nos grands nez!