Jean-Pierre a toujours du piquant

Avec toutes ces listes sur les influenceurs du Web québécois qui circulaient récemment, nous avons sûrement été nombreux à penser à Jean-Pierre Cloutier, des Chroniques de Cybérie. Il est bien tranquille sur le Web ces jours-ci. Qu’est-ce qu’il peut bien mijoter?

Surprise: la réponse m’est parvenue par la poste, et non pas par courriel, comme on aurait pu s’y attendre de ce pionnier de l’info techno au Québec. Jean-Pierre s’adonne depuis quelque temps à un tout autre type de culture:

Le piment de Sainte-Béatrix est un piment de type « espelette » cultivé à Sainte-Béatrix (Lanaudière) à partir de semences certifiées biologiques. Aucun produit de synthèse, engrais ou amendement, n’a été utilisé pour sa culture. Les piments ont été cueillis, tranchés en morceaux puis séchés à faible température avant d’être réduits en flocons. Les flocons de piment de Sainte-Béatrix sont vendus en ampoules de 34 ml (environ 15 grammes).

J’ai eu le plaisir d’ajouter ce délicat piment dans nos recettes depuis quelques semaines, et je suis ravie du résultat! J’aimais déjà le piment d’espelette, mais celui-ci est plus doux, plus subtil. L’aspect piquant ne prend jamais le dessus. Vous le retrouverez dans plusieurs points de vente à Montréal, Québec et St-Hyacinthe.

Comme quoi le Web mène à tout!

Montréal se déhanche

Montréal est plus sexy et plus intéressante quand on la regarde à la hauteur des hanches!

C’est du moins ce que ce photographe démontre avec originalité sur son nouveau photoblogue: From the hip – Montreal.

Allez voir ça. C’est l’fun de changer sa perspective de temps en temps et y’a tout un concept derrière la chose. Et puis le photographe est un gars que je connais très bien et il est bourré de talent. ;-)

Jeux de patience

Vous aimez les jeux de patience? La production cinématographique est peut-être pour vous!

On est parfois surpris dans mon entourage d’apprendre que certains projets sur lesquels je travaille depuis plusieurs années sont encore coincés au stade du développement. « T’es encore là-dessus? » « C’est pas mort, ce projet là? » « Cou donc, ça fait combien de versions que tu écris? »

La plupart du temps, c’est à l’étape du financement que ça bloque. Beaucoup d’aspirants, peu d’élus. Notre structure de financement gouvernementale engorge encore davantage l’entonnoir, mais il n’est pas rare d’entendre parler de gros projets de films américains qui ont mis des années avant de voir le jour.

Pour mieux comprendre pourquoi il peut se passer 20 ans entre l’idée donnant naissance à un projet de film et la première journée de tournage, je vous suggère deux articles:

1. La Presse s’est servi du film Grande Ourse pour illustrer le long parcours d’un scénario québécois à la recherche de financement: Patience, on tourne! Au moins le film a obtenu du financement! Il y a bien des projets qui mettent autant de temps à être évalués sans pour autant connaître une fin heureuse. (Vous savez de quoi je parle…)

2. L’article The Whole Milk, du San Francisco Magazine, décrit la route cahoteuse empruntée par l’excellent film Milk mettant en vedette Sean Penn.

De mon côté, je continue à attendre des réponses… Heureusement qu’il y a le blogue pour me permettre, à l’occasion, de voir mes mots (et mes maux) apparaître instantanément!