The tough life of movie critics

My judgements were pricking the skin of many readers, as though my commentary on the life suggested by modern film was also a secret and hurtful commentary on their own choices and their own values. […]

My readers wanted films that confirmed their sense of what they knew, films that didn’t set out, however entertainingly, to interrogate their sense of moral reality, but rather – like popular paperbacks about the inner life of blokes – to offer a light-hearted, tear-jerking reassurance, and to rub balm on our modern quandaries.

From Two years in the dark, by novelist and ex-movie critic Andrew O’Hagan. It’s an essay published in the most recent issue of Granta (#86), dedicated to film.

Singeries d’ao�

Le th�me de la singerie du mois d’ao�t est ce lien bizarre que vous entretenez parfois avec la musique.

Voici trois aveux:

1) Une des choses les plus �tranges et probablement les plus humiliantes que je puisse vous raconter au sujet de la musique et moi c�est que j�ai �t� une fan du groupe Air Supply pendant mon adolescence. En cherchant un hyperlien vers le groupe, j�ai d�couvert que les fans de Air Supply s�appellent des Airheads. �a veut tout dire.

Bon, c�est avou�. Ouf! Passons � autre chose.

2) Un autre truc bizarre c�est que mon cerveau est un immense jukebox. Suffit que quelqu�un dise certains mots devant moi et c�est comme si cette personne venait de mettre une pi�ce de monnaie dans la machine. Je trouve imm�diatement la chanson correspondante, que je me mets aussit�t � chanter dans ma t�te, jusqu�� ce qu�un autre mot vienne appeler une autre chanson.

Hier par exemple, en se rendant au supermarch�, Blork essayait de pr�voir le menu de la semaine : Sunday: chicken, Monday: fish, Tuesday: pasta, etc. Je me suis aussit�t mise � chanter : Sunday Monday happy days, Tuesday Wednesday happy days.

Les paroles n�ont pas toujours besoin de correspondre exactement aux mots d�clencheurs prononc�s par mes pauvres victimes. Apr�s avoir fait du travail sur le terrain, Blork se plaignait de l�humidit� et voulait aller prendre une douche. � I hate that greasy feeling �, qu�il a dit. Clic! Le disque dans ma t�te s�est mis � jouer : You�ve lost that greasy feeling, wo-ooh-oh that greasy feeling. Je dois me retenir de ne pas chanter tout haut parce que �a rendrait tout le monde fou autour de moi.

3) Je me mets souvent � chanter quelque chose, sans savoir pourquoi, pour ensuite me rendre compte que la chanson correspond parfaitement � mon �tat d�esprit et dit tout haut ce que je ressens tout bas. L�autre jour par exemple, j’avais termin� un texte sur lequel je travaillais fort depuis longtemps. J�ai pass� une partie de la journ�e � chanter: I�m as jumpy as a puppet on a string. I�d say that I have spring fever, but I know, it isn�t Spring. Ce n�est que quelques heures plus tard que je me suis rendu compte que c��tait exactement comme �a que je me sentais: joyeuse comme par une belle journ�e de printemps. M�me si la temp�rature �tait moche.

Apr�s 6 mois d�une relation � distance difficile avec un petit ami, 6 mois qui se sont termin�s par une s�paration, j�ai pass� des semaines � chanter: I just spent 6 months in a leaky boat, lucky just to keep afloat…. Au bout de quelques semaines, j’ai enfin compris ce que cette chanson voulait dire.

4) Vous comprenez toujours mal les paroles des chansons? Vous n’�tes pas les seuls.

Allez, avouez � votre tour!

Musical confessions in English are available here.

The readers

Turns out I had two readers for the 4th draft of the screenplay.

The first reader, Blork, seemed to enjoy it: he laughed in the right places, didn’t yawn too much and made a lot of notes with a purple pen, which is much less threatening than a red one. He doesn’t seem crazy about the ending though, but he’s a bit tired so we’ll go over it again tomorrow, with a clearer Ed head.

The second reader liked it okay but he seemed to get a little bored. And he was bummed out that the dog did not die at the end.