Oh dude, French Canadians are easy. Sex to them is like a fucking hand shake.
Belle découverte
Entendu (et acheté):

L’album Coeur sans étui, du québécois Antoine X.
J’avais entendu une de ses pièces à l’émission Fréquence Libre de Radio-Canada mais j’avais seulement attrapé le prénom « Antoine ». Une visite chez le disquaire samedi et une courte recherche dans la section « A » m’ont permis de trouver cet excellent album sorti en juin dernier et dont je n’avais pas du tout entendu parler.
Difficile de trouver des informations sur Antoine X (Antoine Bouchard) sur le Web. Mis à part son distributeur, et quelques brefs commentaires chez Voir, le Web reste discret à son sujet. Dommage que cet auteur-compositeur, que l’on qualifie de « relève », n’ait pas son propre site où il offrirait quelques extraits audio.
Comment le décrire? En le comparant à d’autres, ce qui n’est pas toujours une méthode heureuse: des relents des Colocs dans certains textes, un peu de Fersen aussi dans la poésie et l’attitude, un puis un peu d’Aznavour quelque part. Certains rythmes de guitare latins très accrocheurs rappellent le jazz et parfois même le bossa-nova alors que les violons se font un peu tziganes. Un sapré mélange. Je suis étonnée qu’il ne soit pas davantage connu. Ça viendra sûrement.
Un contact direct avec l’auditoire
Vu:
Garden State, premier film de l’acteur Zach Braff. Premi�re oeuvre tr�s agr�able. La force de ce nouveau sc�nariste/r�alisateur (qui joue aussi le r�le principal) tient dans sa belle gallerie de personnages. Quelques clich�s facilement pardonnables – dont la sc�ne d’�piphanie sous la pluie et la conversation avec le p�re � laquelle on ne croit pas enti�rement – mais le film �vite tout de m�me bien des d�fauts de premiers films et l’oeuvre, tout comme Braff, n’est pas pr�tentieuse du tout. Natalie Portman joue tr�s bien les jeunes filles brillantes et excentriques – un r�le qui m’a fait penser � celui de Kate Winslet dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind – en plus attachant. Je pense que les hommes sc�naristes aiment bien les filles un peu « bordeline » qui leur servent de muse.
Si l’on se base sur l’auditoire de la s�ance � laquelle j’ai assist� � Montr�al, ce film devrait devenir une oeuvre « culte » pour les jeunes du d�but de la vingtaine, branch�s mais plut�t alternatifs, ceux qui, comme le personnage jou� par Braff, se sentent toujours un peu exclus. � la fin du film, la jeune fille ronde au pantalon taille basse assise seule � c�t� de nous, s’est empress�e d’allumer son cellulaire. Elle n’avait pas de message et est sortie de la salle l’air un peu triste. Personne ne l’aimait. C’est dur, la jeune vingtaine…
Les gens du marketing du film Garden State ont sugg�r� � Braff de tenir un blogue, ce qu’il fait avec un bel enthousiasme depuis 2 mois. Au d�but de juillet, Braff recevait environ 75 commentaires par billet. Pour son plus r�cent billet, Braff a re�u 1189 commentaires (au moment de la r�daction de mon billet)! Le r�alisateur esp�re continuer de pouvoir lire les commentaires mais maintenant qu’il est retourn� � son r�le r�gulier � la t�l�, il n’est plus certain du tout d’y arriver. On ne peut pas lui en vouloir…
Voici un extrait de son blogue:
« Wow. You people are beyond kind. I’m completely shocked by the outpouring of support and love for « Garden State ». It’s midnight here in LA and I just got home from work, but I had to post something; some kind of response to say that in my wildest daydreams I never imagined so many people would be responding like they are to my first film. It makes me so inspired to write more and do it again. I feel so lucky to have this blog; it feels like I have direct contact with the film’s audience every single day. It’s a very unique experience for me and I’m so glad I listened to the web guys when they said that people would actually be interested in reading my posts. »