Most writers are crazy

If there’s anything writers are more neurotic about than writing, it’s money. Only a fortunate few can actually make a living from writing, and the struggle to support a career that offers no guarantees, no benefits, and no security makes most writers more than a little anxious. Always there is the hope of « hitting the jackpot, » having one’s work met with praise as well as an audience of some amplitude. […]

Writers should want money; writers deserve money. And I salute any writer who feels he is fairly compensated. But I will never believe that writers are motivated by money – at least not at the outset of their careers. Writers want love, and they hope that through their work, they will be recognized as special. And that is why most writers are crazy. When a writer gives his editor the pages of his manuscript, he is, in essence, handing over his heart on a plate. And until he gets a response, his entire sense of himself is in limbo. It’s like waiting for the results of a biopsy.

From The Forest for the Trees, by Betsy Lerner.

Le sud va vers le nord

Grande premi�re hier soir: La rencontre de deux Martine (accompagn�es respectivement du « doux » et du « soft ») et de deux banlieues. Blork et moi avons eu le grand honneur d’�tre invit�s chez la tr�s c�l�bre banlieusarde (qui fait de « l’acting » ces jours-ci, rien de moins) et nous avons eu droit � une tourn�e des lieux. V�ritable petit paradis sur terre (dans les bois, en fait). De quoi vous faire changer d’id�e sur la banlieue (sauf pour l’autoroute qu’il faut prendre avant d’y arriver, mais bon, eux, ils sont brillants, ils prennent le train).

Et l’idiote que je suis avait oubli� son appareil photo! Vous devrez donc aller faire un tour du c�t� de Martine pour voir les d�licieux plats (ici, et ici et encore ici) que nous avons pu savourer. Ah oui, nous avons aussi mang� des « fried health », la traduction de Google (pour Blork) de cette tr�s bonne gourmandise.

Il n’y a qu’apr�s un souper chez Martine qu’on revient l’estomac plein de fleurs, la t�te pleine de discussions de th�ories f�ministes de science-fiction/cyborg et avec entre les mains un petit pot de cr�me anti-rides fait maison. Mon genre de monde! ;-)

Soir�e m�morable donc, � r�p�ter dans l’autre 450, celui plus au sud. Mais pas avant que j’aie travaill� encore un peu plus sur le… euh… jardin. Ce qui est bien c’est que Blork est maintenant convaincu que l’an prochain nous devrons absolument faire pousser des fleurs pour pouvoir les bouffer.

Pour tout �a, ch�re Martine et son doux, un grand merci!