Vroum vroum

� mon retour de San Francisco, je me plaignais des manques de signes de l’arriv�e du printemps. Voil� qu’en une semaine ou deux, les feuilles de nos �rables ont presque atteint leur pleine taille, le lilas fleurira bient�t et tous les gazons du voisinage sont verts, sauf le n�tre… N�glig�e par les propri�taires pr�c�dents, la pelouse qui devrait orner le devant de notre maison n’est qu’un amas de terre dure, de chiendent et d’autres herbes qui, ma foi, ne sont pas si laides que �a. J’ai toujours d�test� la verdure artificielle des terrains de golf, mais j’avoue que nous devrons nous attaquer � ce gazon tr�s bient�t…

Mais voil�, nos priorit�s �taient ailleurs le weekend dernier. Il fallait entre autre pr�parer le sol pour l’arriv�e imminente du nouveau cabanon, prendre des mesures pour notre futur patio et bien s�r, sortir mon scooter de sa retraite hivernale! Maintenant que ma tendre moiti� est aussi devenue propri�taire d’une de ces rutilantes machines (achet�e � bon prix de mon beau-fr�re, en �change d’un ordinateur), nous avons d�cid� de tenter le tout pour le tout et de sortir nous-m�mes mon scooter remis� au sous-sol. Entreprise p�rilleuse! Le long escalier ext�rieur qui m�ne au sous-sol a une pente tr�s prononc�e et ma force, de m�me que la longueur de mes bras, sont limit�es. Heureusement que B. a les jambes solides! Nous avons bien failli abandonner � mi-chemin et attendre la visite d’un ami � gros bras mais voil�, nous �tions d�termin�s (et en manque d’amis � gros bras). Pousse, tire, pousse, tire, le scooter a gravi les marches et nous nous en sommes tir�s avec quelques muscles endoloris. Qui a dit que la vie de banlieue �tait sans danger?

Comme il restait encore quelques heures de soleil au weekend, nous avons d�cid� de les honorer en faisant une premi�re ballade de 40km. Et le bonheur, c’est que m�me avec la hausse du co�t de l’essence, un scooter fait le plein pour moins de 5$. Moi qui voyais l’utilisation d’un scooter comme une activit� essentiellement urbaine, je dois avouer que j’ai �t� s�duite par la conduite sur une longue route tranquille, bord�e par les champs des cultivateurs, sans sou�i des limites de vitesse, sauf celles du moteur, bien entendu…

You know you spend too much time on the Web when…

Got up from the computer to go to the kitchen. Saw a small bird land on our birch tree. The branch he picked was so small that the bird’s weight made it go down and quickly back up, springing the bird back into the air. I swear I could hear the bird go « weeeeeeeeee!!! », just like those cute penguins from the popular online games.

Are you there?

For most writers, reading is also a very intense experience, they don’t read so much as compete. The writer measures himself against every text he encounters, imagining he could do it better or wishing he had thought of it first. The natural writer would almost always rather be reading, writing, or alone, except of course when he needs to come up for air (that is, for subject matter, food, sex, love, attention.) He may be a selfish son of a bitch, he may seem to care more about his work than about the people in his life, he may be a social misfit, a freak, or a smooth operator, but every person who does serious time with a keyboard is attempting to translate his version of the world into words so that he might be understood. Indeed, the great paradox of the writer’s life is how much time he spends alone trying to connect with other people.

From The Forest for the Trees, by Betsy Lerner.

Time spent alone trying to connect with other people… Sounds like blogging to me.