Where are you from?

I was asked that question over and over again when I lived in California. People rarely guessed that my first language was French. Their guesses were most often Polish (they told me I looked Polish. What does a Polish person look like?), Irish (I can’t even imitate the Irish accent!) and German.

Via Way Down Here, I found a great Web site which archives a long list of accents. On the Speech Accent Archive, you get to hear a short text read in English by non-native speakers from all over the world. I particularly liked the serbo-croatian accent, but that might be because I’m an admirer of a certain doctor. I burst out laughing when I heard the French accent from Quebec! I’m not sure why. Probably because I recognized it so well…

Publier sur le Web, qu’est-ce que �a donne?

Si vous �tes � Qu�bec mardi soir, le 13 janvier, et que vous vous int�ressez � la publication sur le Web, je vous invite � venir me rencontrer au Mus�e de la civilisation.

Le collectif d’artistes La Chambre Blanche m’a demand� de pr�senter une conf�rence sur le th�me du don � travers Internet. Cette conf�rence fait partie d’une s�rie de 5 conf�rences gratuites, toutes portant sur le don. �a d�bute � 19h00 et �a durera environ une heure, suivi d’une p�riode de questions. Il y sera question de gratuit�, d’�change d’informations, de distribution libre d’oeuvres d’art et bien s�r, de blogues! Le tout sera centr� sur des exemples de sites Web qui n’ont pas �t� mis en ligne avec l’id�e d’un profit en t�te mais qui ont fini par « rapporter » beaucoup � leur auteur, sans qu’il soit question d’argent (bien que ce ne soit pas exclu).

La conf�rence sera disponible quelques jours plus tard en fichier audio sur cette page. En esp�rant que ma voix ne sautille pas trop! J’ai un peu plus d’exp�rience avec les cam�ras qu’avec un contact en direct…

Le blogue au n�gatif

On peut passer beaucoup de temps � lire des carnets (ou � �crire le sien) sans jamais rencontrer un autre carnetier ou carneti�re. L’exercice du blogue n’exige pas que l’on saute la cl�ture entre la lecture et le contact direct, qu’il soit en chair et en os ou par courriel.

J’ai cependant fait ce saut � plusieurs reprises depuis que je maintiens ce carnet. J’ai rencontr� plusieurs carnetiers et carneti�res par l’entremise des soir�es mensuelles de YULblog. J’ai aussi �tabli des rapports plus pouss�s, par courriel, avec certains blogueurs.

Ce qui est int�ressant dans cette « valeur ajout�e » � l’exp�rience du blogue, c’est ce que �a change dans mes lectures quotidiennes. Il n’y a plus seulement les mots publi�s qui comptent mais aussi ceux qui ne le sont pas. Quand je connais un carnetier et que je sais ce qui se passe, en gros, dans sa vie, il m’arrive de constater que des �v�nements de son quotidien sont omis sur le Web. D’autres mots et d’autres histoires apparaissent � l’�cran ou alors la page reste la m�me, refusant de se « rafra�chir ». Ces « silences » sont parfois plus �loquents que la parole, m�me quand il ne s’agit que de d�tails triviaux. On peut alors lire entre les lignes, entre les respirations que marquent les jours sans billet. On peut imaginer. Se questionner. Compatir aussi, parfois. S’impatienter. Peut-�tre m�me aller jusqu’� s’inqui�ter.

Un blogue peut en dire long quand il choisit de se taire.