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Plus j’�cris, moins j’�cris

L’�criture du sc�nario avance � petits pas, lentement mais s�rement (�a devrait �tre ma devise personnelle tellement �a me caract�rise) et plus je produis de dialogues, moins je produis de blogues. En plus, c’est la saison des visites et ce n’est pas tr�s poli de passer tout son temps sur Internet quand on a des amis ou de la famille � la maison. Et puis malgr� notre statut enviable de LAT, B. et moi nous sommes lanc�s, lentement mais s�rement, dans la recherche d’un logis commun. Imaginez: une seule connection � Internet haute vitesse � payer plut�t que deux! ;-)

Puisque vous vous �tes tout de m�me rendus jusqu’ici, je vous offre cet extrait du journal de l’auteur et sc�nariste Hanif Kureishi, alors qu’il �tait en train d’�crire le sc�nario pour le film « Sammy and Rosie get laid », un film qui m’avait donn� le go�t de faire du cin�ma � l’�poque:

At last I give the script to Sarah to read. […] When Sarah reads it she is angry and upset at the time. […] All this makes me feel guilty and sneaky; it makes me think that writers are like spies, poking into failures and weaknesses for good stories. Necessarily, because that’s how they see the world, writers constantly investigate the lives of the people they are involved with. They keep private records of these private relationships. And on the surface they appear to be participating normally in life. But a few years later, it’s all written down, embellished, transformed, distorted, but still a recognizable bit of someone’s lived life.

Alors faites attention � ce que vous me racontez…

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It’s that time of the month

Ce soir, pendant qu’� Paris des blogueurs se verront la binette en direct pour la premi�re fois, les carnetiers montr�alais (et ceux qui veulent se joindre � eux) se r�uniront au chic resto/bar La Cabane sur St-Laurent. J’y serai. Il y sera. Nous y serons.

Vous y serez?

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Partir en musique

Je suis all�e entendre l’excellent groupe anglais Tindersticks vendredi dernier au Caf� Campus � Montr�al. J’avais vu Tindersticks en spectacle � San Francisco en 97: le groupe �tait plut�t froid, le chanteur peu volubile et la foule m’avait sembl�e plus int�ress�e � se faire voir qu’� regarder le spectacle. Mais quel concert g�nial ils ont donn� vendredi soir! J’ai �t� agr�ablement surprise de voir l’�ge des gens dans la foule (30 ans et plus en majorit�). C’�tait, chose rare, un auditoire qui savait vraiment appr�cier ce genre de musique et qui gardait respectueusement le silence pendant les pi�ces les plus calmes. Dommage que le Caf� Campus n’ait pas song� � installer plus de tables et � donner au tout des allures de cabaret plus appropri�es � cette musique.

Le groupe nous a offert de longues pi�ces qui nous ont transport�s dans un univers narratif riche, m�me s’il est difficile de suivre les paroles chant�es par Staples! J’oubliais tout pendant de longues minutes pour simplement planer, m’inventer des histoires inspir�es par la voix basse et r�sonante de Stuart Staples. L’ami qui m’a accompagn�e n’avait jamais entendu une seule pi�ce de ce groupe, mais il a �t� tellement enchant� qu’il m’a emprunt� mes CDs pour ensuite courir se les procurer.

Je suis vraiment contente que Montr�al ait �t� sur leur liste de villes � visiter (dont Paris, le 26 septembre). Nous avons m�me eu la chance d’obtenir un sourire et de voir les yeux ouverts de monsieur Staples (qui m’a �trangement fait penser au tr�s s�duisant Javier Bardem, en plus mince). Je pense que je n’ai jamais vu un musicien qui avait l’air aussi « parti » sur sa propre musique. Si jamais ils passent dans votre coin, allez les voir, ou faites un d�tour pour les attraper!

Quelqu’un a vu le film de Claire Denis pour lequel ils ont fait la bande sonore? Je ne pense pas qu’il soit pass� par le Qu�bec.

Note: J’avais �t� mal inform�e: Lhasa de Sela ne s’est pas point�e. Dommage.