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Martine’s routine

I wake every morning at 7am. I make coffee and sit down with my boyfriend for a proper breakfast of yogurt and granola and fruit.

�So what are you doing today?� he asks.

This can be a daunting question for any freelancer. �I�m going to write,� I say proudly.
[…]
My boyfriend slurps the last of his coffee and looks at his watch. �I gotta go,� he says, heading for the door. �Have a good day!�

For the next nine hours, anything is possible.

From The Key to a Successful Freelance Career: A Diary, by Sarah Hepola. (linked via This Boy is Toast)

I recognized myself a lot in this funny article about the life of a freelance writer (except maybe for the fact that the television is not a temptation for me during the day, and I have only had one daytime glass of wine so far. So far…). I also do the same as this writer when my beau comes back « home » from work: I talk his ears off because he is often the only person I have talked to for a whole day. It lasts 10 minutes and then it’s his turn and then we both crash on the couch, dizzy with words and company. A few minutes later we talk about dinner, and we often end up eating out, because, well, by then, it’s kind of late and I haven’t been out all day. It’s fun! You should all try it!

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La vie priv�e de Madame M.

Intuition ou coup de chance; la semaine derni�re j�ai d�couvert un couple parmi les carnets que je lis. Un des deux carnets de ce couple est �crit de mani�re anonyme de sorte que son auteur peut se permettre de parler de choses tr�s personnelles sans s�exposer et sans affecter l�autre blogueur.

J�ai beaucoup song� � cet anonymat cette semaine et je me suis surprise � envier ce statut. Je suis lue par des gens qui me connaissent ou qui ont appris � me conna�tre en me lisant. Vous savez donc o� je vis, ce que je fais dans la vie et qui je fr�quente. Ces limites ne sont pas tr�s graves puisque je n�ai jamais vraiment voulu faire de ce carnet un v�ritable journal intime et je ne ressens pas le besoin de partager toutes les facettes de ma vie. Je me sens tout de m�me limit�e dans mes propos. J�aimerais par exemple pouvoir vous parler davantage de ce sc�nario de film sur lequel je travaille, des points de vue qui divergeront sans doute � la premi�re lecture et des discussions, s�rement pas faciles pour moi, qui s�ensuivront. Mais comment pourrais-je �tre compl�tement honn�te (et donc int�ressante) si je sais que les gens avec qui je travaille peuvent avoir vent de mes commentaires et que �a puisse me nuire, professionnellement?

M�me chose pour le couple ou pour l�amiti�. Je pourrais bien parler de sujets intimes mais comme le tout n�est pas anonyme, tous se retrouvent impliqu�s autour de moi et du coup, par respect et par pudeur, je choisis de limiter mes propos. Encore une fois ce n�est pas bien grave : le Web n�a pas n�cessairement besoin d�un journal intime de plus et d�un point de vue cr�atif, j�aime bien prendre un peu de distance par rapport � ces exp�riences et en faire des textes th�matiques ou humoristiques plut�t qu�intimes. Du particulier vers l�universel : c�est une style qui m�a toujours plu.

Il me prend tout de m�me parfois des envies de pseudonyme, des d�sirs d�anonymat o� ma plume pourrait se faire plus libertine et mes commentaires plus acerbes. Un d�sir du masque sans la mascarade sociale, pour le jeu, le plaisir d��tre autre sans le poids du regard des autres. Il se pourrait donc un jour que vous tombiez sur un carnet anonyme et que ce soit mes doigts � moi qui aient c�d� � la tentation et qui s�amusent comme des petits fous � gambader sur le clavier…

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De la beaut� du paysage urbain

Les voisins de B. en remettent. Apr�s s’�tre tous follement reproduits (et continuant d’ailleurs � le faire), voil� que c’est la voisine d’en bas qui m’offre un spectacle que je n’avais pas vu depuis les ann�es 70: Au moment o� je vous �cris, la voisine est install�e dehors, dans son jardin urbain, et elle inspecte les cheveux de son fils au peigne fin. � toutes les 10 secondes, elle trouve un pou, le tue entre ses doigts et le jette par terre. Le petit gar�on tient � peine en place et essaye de se calmer en serrant bien fort ses genoux contre sa poitrine (la sienne, pas celle de sa m�re, bien que maintenant, plus rien ne m’�tonnerait).

Question: Des poux, est-ce que �a grimpe les �tages?