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Pas rap !

La Presse du samedi offre un article sur l’histoire de Montr�al par son architecture. On nous offre plus d’information en allant faire un tour du c�t� du site de Tours Kaleidoscope. Les tours � pieds ou � v�lo semblent int�ressants mais le site Web est rempli de fautes au point de faire mauvaise impression. Et puis j’ai bien rigol� en y trouvant le passage suivant:

Le Plateau Mont-Royal: Tout le monde en parle depuis quelques ann�es. Toutefois, peu connaisse son histoire, ses subdivisions, ses places, ses parcs et ses habitants.

Une visite qui se limite au Petit Plateau, anciens villages devenus l’un des quartiers les plus « hip hop » d’Am�rique.

Hip hop? Le Plateau est un quartier Hip Hop?

La nomination du Plateau par le magazine Utne comme l’un des quartiers les plus hip en Am�rique a fait beaucoup de chemin depuis sa publication en 1997. Si cette « nomination » – qui est en fait l’opinion d’un r�dacteur – est depuis ce temps utilis�e � toutes les sauces pour faire la promotion de la ville de Montr�al, il semble que certains soient encore confus quant � la signification du terme hip, et qu’ils oublient son origine dans le mouvement beat.

Je suis cependant d’accord avec Patrick: On pourrait facilement jouer au hispter bingo sur le Plateau!

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Super huit

Depuis mon d�part de la Californie en 1998, je suis retourn�e 3 fois � San Francisco. Les deux premi�re fois j’y �tais en reportage pour l’�mission de t�l� pour laquelle je travaillais et qui a connu son « crash » un peu avant celui de l’industrie qu’elle couvrait (nouvelles technologies). Quand j’avais quelques heures de libres, j’essayais de joindre mes amis et anciens coll�gues pour aller prendre une bi�re. Ce n’�tait pas chose facile. La bulle des dot com n’avait pas encore �clat� et tout le monde bossait tr�s fort.

Ce fut tr�s diff�rent pendant ma r�cente visite � San Francisco. Presque tous mes amis – auparavant employ�s dans le secteur des magazines high tech – ont perdu leur boulot. J’ai donc eu la surprise de les trouver chez eux � chacun de mes appels. « Tu es libre pour aller prendre un verre ce soir? », je m’empressais de leur proposer. « Pourquoi ne pas passer toute la journ�e ensemble? J’ai du temps maintenant. », m’offrait-il � la place. Ce qui n’est pas bon pour le porte-monnaie peut �tre �trangement agr�able pour l’amiti�!

Mes amis sont loin d’�tre les seuls dans cette situation. Huit journalistes et auteurs am�ricains, sans emploi depuis plus d’un an, ont d�cid� de se r�unir sur un site Web pour faire une sorte de « reality show » sur la vie apr�s le travail. Le site a d�but� � la fin du mois de juin et s’appelle 8 good people. Les compagnons racontent leurs joies et angoisses dans une section de style blogue intitul�e Tales of the Fellowship. Bien s�r, un petit c.v. est disponible pour chacun des journalistes et les employeurs �ventuels sont encourag�s � leur faire parvenir un courriel.

Une des histoires qui semble �tre la plus populaire et qui intrigue les journalistes (ceux qui ont encore un emploi et qui couvrent le ph�nom�ne « 8 good people » pour leur m�dia respectif) est celle de Clair, ancienne employ�e d’une dot com qui a « perdu » un million de dollars avec des actions qu’elle aurait pu empocher si elle avait �t� plus rapide. Elle raconte:

Now here comes the morally edifying part where I really kick myself in the pants. Why did we lose all that money? Because we shamefully failed to spend it.

We didn’t cash in because we didn’t want anything that badly. We never even bought a SUV–we’re still driving a ’94 Geo Prizm. Why? Because the Prizm was still running. Now I’m forced to mournfully ask myself: Why, why, why didn’t I want more stuff? Because I can tell you that I want stuff now, a lot, all the time.

Le concept est int�ressant m�me si le site gagnerait � �tre plus personnalis�. Les journalistes ont fait le choix de ne pas afficher leur photo ou leur nom de famille, et le tout manque de chaleur, � la fois dans le ton et la mise en page. N’emp�che, je me demande si, comme la plupart de mes amis sans emploi, ils profiteront de ce r�pit pour soit voyager, faire un enfant, ou s’acheter un chien!

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Trippy

You didn’t ask for them, but here they are anyway: a selection of the photos I took during our trip to San Francisco. On the menu: Hot blonde babes, babycinos (the new drink of hipster babes), scary monsters and yes (this one you asked for) a picture of BLORK NAKED!

Here’s where you’ll find all of this, and more.

Note: Blork also posted a small photo album of the trip on his new Typepad blog.