Les sautes d’humeur d’un calendrier
Pendant des semaines, rien. Que de l’attente. Le t�l�phone ne sonne pas. On se dit que peut-�tre on ne pense plus � nous, que �a ne va plus marcher cette pige, que dans quelques semaines il va falloir aller prendre un boulot de serveuse, de r�ceptionniste. Secr�tement, on aime bien ce silence, on aime qu’il laisse le temps de penser, d’�crire, de biffer un � un les items sur une liste de « choses � faire » qu’on tra�ne depuis un an.
Et puis tout � coup, le t�l�phone sonne. On a besoin de vous. On discute, on prend des notes et imm�diatement apr�s avoir raccroch�, le coquin sonne � nouveau. Autre proposition, autre discussion. Puis on raccroche et l� il sonne encore! M�me man�ge. On rit: la pige, c’est jamais pareil, mais c’est toujours la m�me chose.
Le calendrier se remplit. L’attente concernant le financement du sc�nario se r�duit (meeting d�cisif le 25 juin). L’�t� sera impr�visible.
Parlant d’impr�vu, un petit contrat (courte apparition samedi matin � l’�mission Salut Bonjour – comment je vais faire pour sourire aussi t�t le matin, je me le demande) nous donne l’excuse � B. et moi d’aller passer la fin de semaine dans ma ville natale, � Qu�bec. � part une visite rapide pour des fun�railles, B. n’a jamais connu ma ville � travers mes yeux. Des balades s’imposent de m�me que des visites dans des restaurants, bien s�r!
Et puis qui sait, Si Karl se d�cide � m’imiter comme il le propose et � se photographier en monokini, peut-�tre que nous l’imiterons aussi et que nous ferons des clich�s dans la chambre d’h�tel…