Mon espace de travail

Un peu en retard sur la vague, mais bon, comme j’avais été aussi très en avance sur le sujet, ça se pardonne.

Mon bureau est à roulettes pour que je puisse bouger et suivre le soleil dans la pièce pendant la journée. J’ai aussi un laptop alors je travaille parfois de la salle à diner qui donne sur le jardin où poussent surtout des érables et quelques fines herbes, et où errent un chat noir, une marmotte, un raton-laveur et une mouffette.

Pour mon bureau en ville, les images sont ici.

On ne change pas

« On ne change pas » chante Céline.

Elle aurait raison, du moins en ce qui a trait à nos choix de candidats quand vient le temps des élections. Dans le magazine Salon aujourd’hui, un neurologue explique:

[…] Our ability to assess political candidates is particularly questionable when we have any strong feeling about them. An oft-quoted fMRI study by Emory psychologist Drew Westen illustrates how little conscious reason is involved in political decision-making.

Westen asked staunch party members from both sides to evaluate negative (defamatory) information about their 2004 presidential choice. Areas of the brain (prefrontal cortex) normally engaged during reasoning failed to show increased activation. Instead, the limbic system — the center for emotional processing — lit up dramatically. According to Westen, both Republicans and Democrats « reached totally biased conclusions by ignoring information that could not rationally be discounted » (cognitive dissonance).

In other words, we are as bad at judging ourselves as we are at judging others. […]

Ideally, I would like to put the candidates through a series of tests similar to those given to the Cornell undergraduates. The candidates would be given questions, including a variety of « thought experiments » for which they could not be prepared in advance. Then we could see their thought processes in action. We would have a better idea of how they reasoned and whether they rely on gut feelings and instincts. We could see their ability to step back from their own answers to judge their quality and accuracy.

Ça pourrait remplacer le débat des chefs! (On peut bien rêver…)

Perdre la guerre de l’opinion publique

« Bons communicateurs — aucun doute là-dessus –, les artistes se révèlent de mauvais stratèges dans leur démarche de sensibilisation et de mobilisation, comme le démontre la réaction du public face aux envolées émotives souvent excessives de ceux et celles qui volent au secours de la culture.

La démarche n’obtient pas le soutien espéré de la population et elle peut même potentiellement nuire à la cause de la culture, dans la mesure où elle crée une confusion quant au bien-fondé des objectifs poursuivis. Les artistes eux-mêmes proposent une étiquette floue, au point où certains se demandent s’ils sont partie intégrante d’une démarche politique partisane. […]

Peut-être vaudrait-il mieux ramener le message sur les programmes abolis et ceux qui seront réduits. […] Bref, la stratégie à adopter doit s’inspirer de la réalité plutôt que de l’émotif. Cela éviterait les effets de toges, le spectaculaire et les déclarations à l’emporte-pièce qui font croire à la population que les artistes se parlent entre eux et se convainquent eux-mêmes. […] L’urgence n’empêche pas l’intelligence. »

Je vous suggère fortement la lecture de ce texte écrit par Michel Fréchette, communicateur-conseil et écrivain, publié dans Le Devoir d’aujourd’hui.

C’est ce que j’essayais de dire, en d’autres mots bien plus maladroits, dans mon billet précédent.